Cet article abordera le sujet de Francique oriental, qui a fait l'objet d'intérêt et d'études dans divers domaines à travers l'histoire. Depuis ses origines jusqu'à nos jours, Francique oriental a fait l'objet de débats, de recherches et de controverses, ce qui en fait un point de référence fondamental pour comprendre différents aspects de la vie humaine. Grâce à une analyse détaillée et rigoureuse, les implications et les significations de Francique oriental seront explorées, ainsi que sa pertinence dans le contexte actuel. De même, différentes perspectives et approches seront analysées pour éclairer ce sujet vaste et diversifié. Ainsi, nous chercherons à proposer une vision complète et enrichissante qui contribue à la connaissance et à la compréhension de Francique oriental dans toutes ses dimensions.
Le francique oriental fait partie des cinq grands centres de création littéraire à l'époque de la renaissance carolingienne à l'origine de la formation du vieux haut-allemand. L'abbaye de Fulda y joua un rôle primordial. On le considérait d'ailleurs comme la référence ou la norme du vieux haut-allemand.
De ce fait, le francique oriental a la chance de disposer de traces anciennes remontant au VIIIe siècle, date à laquelle on peut déjà observer les mutations consonantiques et vocaliques qui caractérisent cette version dialectale francique passée dans l'espace de l'allemand supérieur alors que le reste de la famille linguistique est majoritairement localisée dans la sphère moyen-allemande.
Traces écrites du vieux francique oriental
Les œuvres écrites en vieux francique oriental ont été rédigées du VIIIe au XIe siècle. En voici quelques-unes sans ordre chronologique :
Cantilena de miraculis Christi, vers 1065, du chanoine Ezzo de Bamberg, ou Ezzolied.
C'est la petite rivière de la Rot qui était la frontière historique entre Franconie et Wurtemberg. Elle se situe aujourd'hui dans le massif forestier suébo-franconien en Wurtemberg dans la Forêt de Mainhardt. C'est dans ce parc régional que se fait au sud la transition entre francique oriental et souabe, à l'ouest entre francique oriental et Francique méridional (Pays de Heilbronn).
Il est impératif de ne pas confondre la famille de dialectes bas-francique (donc des langues néerlandaises) avec le bas francique oriental à l'autre extrémité de la sphère francique. De même, l'usage du terme français « franconien » n'est pas recommandé car le francique oriental n'est pas seulement parlé en Franconie actuelle. Le duché de Franconie, l'un des duchés souches de l'empire, a été plus étendu que la Franconie d'aujourd'hui. Le francique oriental déborde ainsi en Saxe, en Thuringe, en Wurtemberg et, jadis, en terres sudètes (aujourd'hui République tchèque).
Variantes locales
Quelques parlers se distinguent dans la sphère francique orientale indépendamment des frontières administratives
Parler du Hennebergeois (zones frontalières de Thuringe)
Parler du Wurtzbourgeois
Parler de Schweinfurt
Parler du Grabfeldois
Parler du Itzgrundois, Cobourg, Neustadt, Michelau, zones frontalières en Thuringe
Parler de Bamberg
Parler de Forchheim
Parler de Nuremberg
Parler du Vogtland autour de Töben, Jobitz (zone transitoire avec le thuringeois et le haut-saxon).
Parler de Plauen (État libre de Saxe) (zone transitoire avec le thuringeois et le haut francique oriental)
Parler de Bayreuth
Parler de Burgkunstadt
Parler de Kronach
Parler de Kulmbach
Parler de Hof
Parler de la Rhön (zones frontalières en Bavière, Thuringe et Hesse)
Parler de la Hohenlohe (Wurtemberg et zone frontalière en Franconie)
Parler du Taubergrund (zones frontalières de Franconie et Wurtemberg)
Parler du Ansbachois
Caractéristiques phonologiques du francique oriental
Comme pour tous les dialectes germaniques, on utilise les isoglosses pour délimiter les aires dialectales.
La première et la plus importante est l'isoglosse P/PF car elle sépare le francique oriental de sa famille francique majoritairement implantée dans le moyen-allemand. Sur ce point, il s'apparente au francique méridional limitrophe.
La seconde le sépare du bavarois : il s'agit de la forme du pronom personnel, 2e personne du pluriel, avec l'isoglosse Euch/enk. Enk est bavarois, Euch est francique et haut-allemand.
l'isoglosse OU/U ou OU/UA dans Bruder par exemple : Brouder en francique oriental contre Bruader en bavarois et souabe.
l'isoglosse S/SCH avec la ligne fescht/fest (mot allemand pour fixe). En dehors des zones périphériques du Sud-Ouest formant transition avec le francique méridional et le souabe, le francique oriental est majoritairement en zone S et ne pratique pas la prononciation typique des dialectes du sud-ouest avec beschd, Schweschter. Une fois encore, le francique oriental conserve sa forte parenté avec le haut-allemand moderne.
Références
↑(de) Atlas linguistique de l'allemand : dtv-Atlas zur deutschen Sprache, DTV, Munich, 1981, 4e édition, page 67.
↑se reporter aux nombreuses cartes et aux tableaux comparatifs du site Projet Babel, la famille francique :
↑Pour les lecteurs comprenant l'allemand, se reporter au Dictionnaire de la Franconie bavaroise, édité par l'Académie des sciences de Bavière
↑Voir le registre linguistique cité en référence par l'article de Wikipédia en allemand consacré à cette langue : Das Linguasphere Register (Ausgabe 1999/2000, page 431, Zone 52-ACB-dj).