Aujourd'hui, Johannes de Thurocz est un sujet qui suscite un grand intérêt et un grand débat dans la société. Depuis ses origines jusqu'à nos jours, Johannes de Thurocz a fait l'objet d'études et d'analyses par des experts de différentes disciplines. Son impact sur la vie des gens et sur le développement de l'humanité a été profond et sa pertinence est restée au fil du temps. Dans cet article, nous explorerons en détail les aspects les plus pertinents de Johannes de Thurocz, depuis ses origines jusqu'à ses implications aujourd'hui. De son impact sur la société à son influence sur la culture populaire, Johannes de Thurocz a laissé une marque indélébile dans l'histoire et dans les esprits.
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Miklós Thúróczy de Túróczszentmihály (d) |
Johannes de Thurocz (Thuróczy János en hongrois, Ján z Turca ou Ján de Turocz en slovaque, transcription variante de l'époque : de Thwrocz) (né vers 1435 - 1488-89), est un aristocrate hongrois, auteur de la Chronique des Hongrois (Chronica Hungarorum), la principale source historique sur la Hongrie du XVe siècle, et la première chronique de Hongrie composée par un profane.
Les parents de Johannes tirent leur nom du comitat de Turóc (anciennement « Thurocz »), en Haute-Hongrie (actuelle région de Turiec en Slovaquie). Ils appartenaient à une famille d'hommes libres dont le nom est mentionné dès le début du XIIIe siècle (dans le village de Nádasér). András Nádaséri (André de Nadaser), un oncle de Johannes, avait reçu du roi Sigismond de Hongrie une terre à Pýr et Peter, son père, en hérita.
Thurocz fut éduqué au monastère des Prémontrés de Ság (Ipolyság), où il étudia le latin et le droit. En 1465, on le retrouve à Buda, comme procurateur du monastère des Prémontrés de Ság. De 1467 à 1475, il est greffier du juge provincial Ladislas de Pavlovce, et de 1476 à 1486, premier greffier du juge provincial Étienne Báthory près la cour. Enfin de 1486 à 1488, il est premier greffier et juge auprès du chancelier Thomas Drági. On n'a retrouvé aucune trace d'études universitaires, et il est possible que le titre de « magister » qui accompagne son nom dans les diplômes n'était qu’un titre de courtoisie, marquant sa qualité de haut fonctionnaire ou de personnage officiel.
Cette chronique comprend trois parties :
Du propre aveu de l’auteur dans sa lettre de dédicace, Johannes de Turocz ne caressait aucunement l'ambition d'être historien. Sa chronique, du reste, comporte beaucoup d’erreurs et passe sous silence plusieurs événements significatifs. À côté de sources fiables, cette œuvre se nourrit abondamment de la tradition orale, du folklore, et fait fréquemment référence aux mirabilia.
Le destin et la chance, dans la vision historique de Thurocz, jouent un rôle considérable : comme la plupart de ses contemporains, il était convaincu de l'existence de correspondances entre la fortune des hommes (le microcosme), les événements historiques et le mouvement des astres (le macrocosme).
Thurocz explique beaucoup de décisions des princes par la notion de devoir moral. Il décrit avec une grande attention les sentiments qu'il prête à ses personnages historiques, avec une tendance évidente à idéaliser les héros hongrois comme Attila et Matthias Corvin, et à rabaisser le rôle des reines.
Les premières éditions de la Chronica Hungarorum de Johannes de Thurocz ont été publiées en 1488 à Brno (Moravie) et à Augsbourg. De nouvelles éditions suivirent aux siècles suivants, parmi lesquelles celles de Francfort-sur-le-Main, de Vienne, de Nagyszombat et de Buda.