Dans cet article, nous allons plonger dans l'univers fascinant de Vol Tatarstan Airlines 363, explorer ses multiples facettes et son impact sur notre quotidien. De ses origines à son évolution actuelle, en passant par sa pertinence dans la culture populaire et son influence dans divers domaines, Vol Tatarstan Airlines 363 a réussi à capter l'attention de millions de personnes à travers le monde. A travers une analyse détaillée et exhaustive, nous découvrirons les raisons qui font de Vol Tatarstan Airlines 363 un sujet d'intérêt inépuisable, ainsi que les implications qu'il a sur la société moderne. Préparez-vous à vous plonger dans un voyage passionnant qui vous amènera à mieux comprendre l'impact que Vol Tatarstan Airlines 363 a sur notre environnement et sur notre façon de percevoir le monde qui nous entoure.
Vol Tatarstan Airlines 363 | |||
VQ-BBN, le Boeing 737-500 impliqué dans l’accident, ici en mai 2009 | |||
Caractéristiques de l'accident | |||
---|---|---|---|
Date | |||
Type | Collision avec le sol | ||
Causes | Désorientation spatiale, erreur de pilotage | ||
Site | Aéroport international de Kazan, Russie | ||
Coordonnées | 55° 36′ 32″ nord, 49° 16′ 37″ est | ||
Caractéristiques de l'appareil | |||
Type d'appareil | Boeing 737-53A | ||
Compagnie | Tatarstan Airlines | ||
No d'identification | VQ-BBN | ||
Lieu d'origine | Aéroport de Moscou-Domodedovo, Russie | ||
Lieu de destination | Aéroport international de Kazan, Russie | ||
Phase | Atterrissage | ||
Passagers | 44 | ||
Équipage | 6 | ||
Morts | 50 | ||
Survivants | 0 | ||
Géolocalisation sur la carte : Russie
| |||
modifier |
Le vol Tatarstan Airlines 363 est un vol intérieur régulier, transportant des passagers entre l'aéroport de Moscou-Domodedovo à Domodedovo, en Russie, et l'aéroport international de Kazan.
Le , le Boeing 737-500 assurant le vol s'écrase à la suite d'une approche interrompue à l'aéroport international de Kazan, causant la mort des 50 passagers et membres d'équipage à bord.
L'appareil impliqué, un Boeing 737-53A, immatriculé VQ-BBN, était en service depuis plus de 23 ans. Il a été exploité par sept compagnies aériennes différentes, dont Euralair (1990 à 1992, immatriculé F-GGML), Air France (1992 à 1995, toujours sous le nom de F-GGML), Uganda Airlines (1995 à 1999, immatriculé 5X-USM), Rio Sul (en) (2000 à 2005, immatriculé PT-SSI), Blue Air (2005 à 2008, immatriculé YR-BAB), Bulgaria Air (plusieurs mois en 2008, immatriculé LZ-BOY) , et Tatarstan Airlines (fin 2008 jusqu'au jour du crash).
Ce biréacteur a également été impliquée dans deux incidents antérieurs :
Le commandant de bord est Rustem Gabdrakhmanovich Salikhov, 47 ans, qui travaille pour Tatarstan Airlines depuis 1992. Il totalise 2 755 heures de vol, dont 2 509 heures sur Boeing 737. Le copilote est Viktor Nikiforovich Gutsul, 47 ans, qui travaille pour la compagnie aérienne depuis 2008 et totalise 2 093 heures de vol à son actif, dont 1 943 sur Boeing 737.
Le vol 363 a décollé de l'aéroport de Moscou-Domodedovo à 18h25, heure locale, à destination de l'aéroport international de Kazan, à environ 800 km à l'est de Moscou. Des vents violents et une couverture nuageuse dense ont été signalés à l'aéroport au moment de l'approche.
Alors qu'il est en approche finale à l'aéroport international de Kazan, l'équipage a effectué une remise des gaz en raison d'une approche non stabilisée, mais s'est écrasé sur la piste, avec une assiette à piquer de 75° et une vitesse de 242 nœuds (448 km/h), quelques instants plus tard et a explosé lors de l'impact avec le sol. Une deuxième explosion s'est produite 40 secondes après l'impact. L'une des caméras de surveillance de l'aéroport a filmé l'accident. Les 44 passagers et 6 membres d'équipage ont tous été tués sur le coup, mais il n'y a pas eu de victimes ou de blessés au sol.
À la suite de l'accident, l'aéroport de Kazan est resté fermé pendant 24 heures, servant uniquement pour les escales, avant d'être rouvert le .
Parmi les morts, Irek Minnikhanov, le fils du président du Tatarstan, Roustam Minnikhanov et Alexandre Antonov, chef régional du FSB au Tatarstan.
Nationalité | Total |
---|---|
Russie | 48 |
Royaume-Uni | 1 |
Ukraine | 1 |
Total | 50 |
Source : Ministère russe des Situations d'urgence.
Les enregistreurs de vol avaient été trouvés et décryptés permettant de déterminer la trajectoire exacte de l'appareil. Au moment de l'approche, l'appareil s'est retrouvé dans une configuration ne permettant pas un atterrissage. L'équipage a décidé de faire une remise des gaz. L'augmentation de la puissance des moteurs en absence de l'action corrective de l'équipage a cabré l'appareil entraînant une augmentation excessive de l'incidence et une diminution de sa vitesse de 150kt à 125kt.
Quand l'équipage s'en est rendu compte, il a poussé les commandes ce qui a mis l'appareil en piqué et entraîne un crash à une vitesse de 450 km/h. Tous les systèmes de l'appareil avaient fonctionné correctement jusqu'à la collision avec le sol.
L'enquête sur l’accident ayant démontré des violations « des normes de vol, des temps de vol et de repos des équipages, et des standards de qualifications de ces équipages ». Une décision annoncée peu après les révélations d’une commission d’enquête selon laquelle un grand nombre de pilotes russes n’auraient pas de certificats de vol en bonne et due forme, les ayant obtenus sans formation adéquate ou sans avoir passé les examens requis – les soupçons incluant le commandant de bord de Tatarstan Airlines, Roustem Salikhov.