Dans le monde d'aujourd'hui, Fruges est devenu un sujet d'intérêt et d'importance dans divers domaines. Que ce soit sur le plan personnel, professionnel, scientifique ou culturel, Fruges a retenu l'attention de ceux qui cherchent à mieux comprendre ce phénomène ou à trouver des moyens de l'exploiter efficacement. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Fruges, de son impact sur la société à ses implications mondiales. Nous analyserons comment Fruges a changé nos relations avec le monde qui nous entoure et comment il a influencé la prise de décision des individus et des organisations. De plus, nous examinerons les tendances actuelles et futures liées à Fruges, dans le but d'offrir un aperçu large et complet de ce sujet d'actualité.
la Lys, d'une longueur de 134,01 km, qui prend sa source dans la commune de Lisbourg, dans le département du Pas-de-Calais, et se jette dans l'Escaut au niveau de la commune de Gand, en Belgique ;
la rivièreTraxenne, d'une longueur de 6,23 km, qui prend sa source dans la commune de Coupelle-Vieille et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Lugy avec comme affluents dans la commune :
le ruisseau de Coupelle-Vieille, d'une longueur de 3,48 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Traxenne au niveau de la commune,
le Fruges, d'une longueur de 2,17 km qui prend sa source à Coupelle-Neuve et se jette dans la Traxenne au niveau de la commune,
le Coupelle-Vieille, d'une longueur de 1,69 km, qui prend sa source et se jette dans la Traxenne au niveau de la commune,
le Basleau, d'une longueur de 1,61 km qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Traxenne au niveau de la commune.
le Rê d'Herbecques, d'une longueur de 1,27 km, qui prend sa source au niveau de la commune de Verchin et se jette dans la Lys au niveau de la commune ;
le Herbecques, d'une longueur de 1,69 km, qui prend sa source au niveau de la commune de Canlers et termine sa course dans la commune avec comme affluents dans la commune :
le fossé du bois Burette, d'une longueur de 2,48 km, qui prend sa source au niveau de la commune de Coupelle-Neuve et se jette dans le Herbecques au niveau de la commune,
le Petit Saint-Pol, d'une longueur de 1,11 km, qui prend sa source au niveau de la commune et se jette dans le Herbecques au niveau de la commune.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 951 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Radinghem à 4 km à vol d'oiseau, est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 038,1 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Statistiques 1991-2020 et records RADINGHEM (62) - alt : 115m, lat : 50°32'57"N, lon : 2°06'49"E Records établis sur la période du 01-01-1989 au 03-12-2023
La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy… .
Milieux naturels et biodiversité
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : la Haute Lys et ses végétations alluviales en amont de Thérouanne. D'une altitude variant de 38 à 153 mètres et d'une superficie de 1 053 hectares, ce site correspond au fond de vallée et à quelques versants, depuis les sources jusqu’à la commune de Thérouanne.
et une ZNIEFF de type 2 : la haute vallée de la Lys et ses versants en amont de Thérouanne. L’entité paysagère de la haute vallée de la Lys et ses versants s’étire sur une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud pour moins de dix d’Est en Ouest dans le Haut Artois.
Fruges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Elle appartient à l'unité urbaine de Fruges, une unité urbaine monocommunale de 2 371 habitants en 2017, constituant une ville isolée,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fruges, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (63,1 %), prairies (20 %), zones urbanisées (8 %), forêts (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Frusiis et Frusiae en 1119 ; Fruisgis en 1130 ; Frusiies en 1142 ; Frucae en 1163 ; Fruises du 1177 au 1191 ; Frugies en 1180 ; Fruses en 1194 ; Frutines au XIIe siècle ; Frvsges en 1202 ; Fuisses en 1207 ; Fruses en 1225 ; Frugez en 1254 ; Fruges en 1277 ; Fruisgae au XIIIe siècle ; Fruighes en 1336 ; Fruisces en 1358 ; Fruzes en 1368 ; Frugiae en 1412; Fruges en 1793 et en 1801.
L'origine du nom de la localité viendrait soit de l'anthroponyme germanique Frotguis suivi du suffixe -as « domaine (de) » ou du latin frutea « lieu planté d'arbrisseaux ».
Histoire
En , le duc de Bourgogne (et comte de Flandre) Charles le Téméraire, délivre à Malines des lettres d'anoblissement en faveur de Jean de la Haye, domicilié à Hellebecque, paroisse de Fruges en Artois. Le bénéficiaire est considéré comme homme d'honorable état, extrait de bonne et notable génération, ayant rendu des services au duc défunt, Philippe le Bon, et au duc actuel pendant les guerres. Il porte pour armes « d'argent au chevron de sable accompagné de trois merlettes de même ». Un de ses successeurs a été comte d'Hézecques.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008.
En 2021, la commune comptait 2 329 habitants, en diminution de 3,24 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 127 hommes pour 1 227 femmes, soit un taux de 52,12 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,2
90 ou +
2,8
6,7
75-89 ans
11,2
17,5
60-74 ans
19,1
19,9
45-59 ans
19,5
15,6
30-44 ans
17,0
20,5
15-29 ans
15,1
18,6
0-14 ans
15,4
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,6
5,5
75-89 ans
8,9
16,4
60-74 ans
17,8
20,3
45-59 ans
19,3
19,1
30-44 ans
18,2
18,1
15-29 ans
16,2
20,2
0-14 ans
18,1
Manifestations culturelles et festivités
La commune possède deux géants, figures gigantesques du folklore du Nord de la France et de la Belgique : Pô-louche et Marie Robinet. On les voit, chaque année fin août, lors du défilé de la Saint-Gilliet à Fruges.
Sports et loisirs
Sport automobile
Depuis 2015, année de sa création, se déroule en octobre, le « rallye des 7 vallées d'Artois - Pas-de-Calais », rallye tout-terrain comptant pour le championnat de France et organisé par l'association sportive automobile du Détroit, il est le seul rallye tout-terrain du Nord-Pas-de-Calais. C'est dans la commune que se trouve le parc de regroupement et le parc fermé,.
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'hôtel de ville, construit entre 1840 et 1842. Depuis cette date, l'extérieur du bâtiment n'a pas été modifié, l'intérieur a en revanche été modifié en 1997.
L'église Saint-Bertulphe, construite de 1865 à 1877, de style néogothique, sur l'emplacement de la précédente par l'architecte Alexandre Grigny. L'église fait l'objet de travaux au début des années 1990 à la suite de dégâts provoqués par une tempête et un orage. Les statues géantes en bois de tilleul de sainte Monique et de saint Augustin, vestiges de l'abbaye Sainte-Marie-au-Bois de Ruisseauville sont inscrites à l'inventaire des objets mobiliers classés.
Le musée Abbé-Delétoille, inauguré en 1983. Il rassemble une collection de faïences, étains, cuivres datant des XVIIIe, XIXe et XXe siècles que l'abbé avait conservée. On peut y découvrir plus de 600 merveilles dont des pipes, chaussures, 200 cartes postales présentent la ville au début du XXe siècle.
La promenade des Digues Cette rue, bordée de marronniers, longe la Traxenne et conduit au moulin de Bat-l'Eau avec une roue hydraulique à aubes.
La commune s'était dotée, depuis 2010, d'une « Maison de la jeunesse et de l’innovation ». En 2022, elle devient la Médi@net, pour tous ceux qui désirent approfondir leurs connaissances ou souhaitent se former dans le domaine de l’informatique, accessible, dès 5 ans, aux habitants du territoire de la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois. Les locaux comprennent deux salles équipées de quinze postes informatiques, une pièce avec sept autres ordinateurs, et d’un « fablab », un laboratoire de fabrication, comprenant des outils : découpe laser, imprimantes 3D, une imprimante BN20 pour réaliser des marquages textiles et une brodeuse.
D'argent au lion de sable armé et lampassé de gueules ; au chef du même chargé de trois coqs hardis d'argent.
Détails
Composé à partir des armes de deux familles ayant été suzeraines du lieu : les De Fiennes, avec le lion, et les De Sandelin, avec les coqs. Adopté par la municipalité en 1968.
↑La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes ; formations dialectales, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 877.
↑René Lesage, Note à propos de l'origine du nom de Fruges, Bulletin Historique du Haut-Pays, no 7, , p. 200-202.
↑Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 139, lire en ligne
↑Pascal Butstraen, « Le bilan des maires: Jean-Jacques Hilmoine assure que « les outils pour notre développement sont désormais en place » : Où en est la rénovation du centre-ville qui devait être « le gros morceau de ce mandat », pour reprendre les mots de Jean-Jacques Hilmoine en août 2009 ? Au moment de repartir pour une ultime campagne, le maire de Fruges, qui est aussi président de la communauté de communes répond à nos questions », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Anthony Hoyer, « « Il n'y aura pas beaucoup de changements, les projets vont être mis en place » : L'ancien maire de Fruges n’a pas tout perdu puisqu’il conserve le fauteuil de président de la communauté de communes avec 2 voix d’avance sur Jean-Marie Lubret qui l’a battu dans le bourg-centre », L'Abeille de la Ternoise, no 8464, , p. 37.
↑J.-H. P. avec C. V. (CLP), « Dans le canton de Fruges, c’est le séisme à Fruges où Jean-Jacques Hilmoine est battu par Jean-Marie Lubret : On en avait pris l'habitude. Les Frugeois, disait-on, ne mettaient pas tous leurs œufs dans le même panier. À Jean-Jacques Hilmoine, la mairie de Fruges et la présidence de la communauté de communes ; à Jean-Marie Lubret, le poste de conseiller général du canton. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Cécile Legrand-Steeland, « Les projets du maire de Fruges : Grand-Rue, rues de Saint-Omer et Leclerc, priorité à la voirie : Conseiller municipal à Fruges depuis 1989, conseiller général depuis 2001, Jean-Marie Lubret (divers droite) a été élu à la tête de la mairie cette année, battant Jean-Jacques Hilmoine de trente-cinq voix seulement. C’était la troisième fois que Jean-Marie Lubret briguait le fauteuil de maire, ce fut la bonne. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑S. L., « À Fruges, Jean-Jacques Hilmoine tient sa revanche : À Fruges, Jean-Jacques Hilmoine, battu en 2014, a su saisir à nouveau sa chance six ans plus tard. Il l’emporte ce dimanche soir face au maire sortant Jean-Marie Lubret », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Anthony Hoyer, « Fruges : Sans surprise, Jean-Jacques Hilmoine a été élu maire », L'Abeille de la Ternoise, .
↑« Le maire de Fruges, Jean-Jacques Hilmoine est décédé subitement : Un drame s’est produit ce lundi après-midi. Le maire, Jean-Jacques Hilmoine, est décédé subitement à son domicile, à Fruges. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Danièle Duhamel, première adjointe, assure l'intérim.
↑Mauricette Faÿ, « Edmond Zaborowski, nouveau maire de Fruges : Il succède à Jean-Jacques Hilmoine, décédé brutalement le 15 juin dernier. », Le Journal de Montreuil, (lire en ligne).
↑Patrick Lamourette, « Après deux ans d’absence, le défilé de la Saint-Gilliet fait son grand retour à Fruges », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Patrick Lamourette, « Ce qui va changer pour l’édition du rallye des 7 Vallées d’Artois autour de Fruges en octobre », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).