Aujourd’hui, Hermelinghen est un sujet d’une grande pertinence et d’un grand intérêt pour de nombreuses personnes à travers le monde. De son origine historique à son impact sur la société actuelle, Hermelinghen a retenu l'attention des experts et du grand public. En approfondissant ce sujet, nous découvrons la complexité et la diversité des perspectives qui l’entourent. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de Hermelinghen et analyserons son influence sur divers aspects de la vie quotidienne. De ses origines à son évolution aujourd'hui, Hermelinghen a laissé une marque significative dans l'histoire et continue de susciter des débats et des réflexions dans la société moderne.
Hermelinghen | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Calais | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays d'Opale | ||||
Maire Mandat |
Christophe Dupont 2020-2026 |
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Code postal | 62132 | ||||
Code commune | 62439 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Hermelinghenois | ||||
Population municipale |
412 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 64 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 48′ 10″ nord, 1° 51′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 95 m Max. 185 m |
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Superficie | 6,43 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Calais (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Calais-2 | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Hermelinghen est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune fait partie de la communauté de communes Pays d'Opale qui regroupe 23 communes et compte 25 267 habitants en 2019.
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Le territoire, intégré au périmètre du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, est situé entre les agglomérations de Boulogne-sur-Mer à l'ouest, Saint-Omer à l'est (l'ex RN-42 permet de les rejoindre) et Calais au nord. L'autoroute à plus proche est l'A 16 ; elle permet par exemple de rejoindre Dunkerque au nord ou Rouen au sud.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
La commune se situe entre les pôles secondaires de Guînes (au nord, accès par la D 127 ou la D 215), Licques à l'est (D 191 qui rejoint la D 224) et Marquise plus loin à l'ouest.
Un chemin de grande randonnée, le GR 128, ainsi que des chemins d'exploitations, jalonnent le territoire.
Le territoire fait partie du paysage de la marge nord-est de la boutonnière du Boulonnais et est marqué par ses coteaux calcaires.
Il est composé en deux parties quasi-égales en superficie : un plateau au nord, à une altitude supérieure à 150 m, et une plaine au sud et à l'ouest, d'altitude inférieure à 120 m. Un coteau reliant les Monts de Condy à l'ouest et d'André à l'est marque la limite entre ces deux entités. Le coteau se plie et se prolonge au sud : il encercle la plaine d'Hermelinghen. Le mont d'André, à l'est, culmine à 180,7 m, le mont Auban (au nord-ouest, à côté du Mont de Condy) à 168 m. Deux vallons marquent également le relief communal, celui du Puits du Sars au nord et celui de la source de la Slack au sud.
Les sous-sols sont plutôt composés de craie blanche à silex.
La source de la Slack se situe au sud-ouest de la commune, au lieu-dit de la Fontaine. Ce fleuve, cours d'eau naturel de 21,78 km, se jette dans la Manche au niveau de la commune d'Ambleteuse.
Autrement, la présence permanente de l'eau sur la commune est anecdotique (quelques rus à l'ouest).
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 919 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licques à 6 km à vol d'oiseau, est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 138,1 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
La commune s'inscrit dans le « paysage boulonnais » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),.
Ce paysage qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.
Le « paysage boulonnais », constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.
La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires. Dans ce paysage, on distingue trois entités :
L'occupation du sol est à dominante agricole sur le territoire, avec une SAU (surface agricole utile) composée de 20 à 30 % de surface toujours en herbe et 40 à 50 % de production céréalière.
Le Haut plateau au nord est légèrement vallonné et relativement ouvert. Il accueille le hameau du Mât (bâti, haies, arbres, bosquets). En limite nord, le paysage est marqué par un arrière-plan boisé (forêt de Guînes). On retrouve la ceinture boisée au sud. La plaine au sud est plus basse et plus plane. Le village au bocage dense s'insère dans cette unité paysagère semi-ouverte. Le grand coteau, qui sépare ces deux unités, est composé de parcelles agricoles et de micro-reliefs arbustifs. En limite sud, un coteau calcaire est également présent et encadre une plaine plus basse, au bocage plus dense, avec le hameau de La Fontaine, le long de la Slack.
Parmi les éléments paysagers, on note la présence de lignes électriques haute tension, l'une traversant le territoire communal du nord-est au sud-ouest, l'autre longeant la commune à l'ouest. Des alignements d'arbre le long de la D 248 et de la D191, le clocher de l'église et surtout de nombreux arbres de plus de 10 mètres (en majorité des frênes) constituent d'autres repères verticaux dans le paysage.
Si, en 1947, les pâtures proches des habitations étaient plantées de vergers, ceux-ci ont aujourd'hui disparu.
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 153 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1 :
et une ZNIEFF de type 2 : la boutonnière de pays de Licques. Cette ZNIEFF, de 17 830 hectares, s'étend sur 43 communes.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.
Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC): les pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du Pays de Licques et la forêt de Guines.
Hermelingehem (1138), Herminigehem (1157), Hermelingacem (1182), Ermelengem (1190), Hermelighem (1192), Hermenghem (1198), Ermelinghen (1206), Ermelinghem (XIIe et XIIIe siècles), Emelingehem (1210), Hermelinguan et Hermelinguehan (1583), Hermelinghemium (XVIIe siècle), Hermelinghen (1707).
D'un nom de personne germanique Ermil ou Harmilo+ ing (ou -ingen) + heim,, signifiant « demeure du peuple d'Ermil» :
En 1136, Baudouin d'Ermelinghen est un des témoins d'une charte passée par Eustache de Bavelinghem (Balinghem) en faveur de l'abbaye Saint-Médard d'Andres.
Baudouin d'Ermelinghen, peut-être le fils du précédent, épouse Hanoise de Bavelinghem, fille d'Hugues ou de Frumold, enfants d'Eustache, cité ci-dessus. Il est connétable du Boulonnais. Baudouin fait partie de l'entourage du comte de Guînes Arnould Ier de Guînes lorsque celui-ci passe vers 1145 une charte en faveur de l'abbaye de Clairmarais.
En 1273, Baudouin connétable d'Herminghem est un des treize barons du comté de Guînes.
La commune fait partie de la communauté de communes des Trois Pays.
Hermelinghen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,.
Un plan local d'urbanisme est en cours d'élaboration, tout comme le SCOT (schéma de cohérence territoriale) du Calaisis.
Une étude paysagère et environnementale a été réalisée en amont du PLU, en 2009 - 2010.
Le nombre de permis de construire varie de 0 à 5 par an de 1997 à 2006, soit 24 en 10 ans.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), forêts (10,2 %), prairies (0,2 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Les 3/4 de la commune sont classés en ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique) de type 2 (no 33), et la limite nord correspondant à la forêt de Guînes et ses lisières en ZNIEFF de type 1 (no 033-12). Le versant nord du vallon du Puits du Sars est également classé SIC (site d'importance communautaire, Natura 2000, SPN no 485) pour ses pelouses et bois neutrocalcicoles.
Incluse dans le bassin Artois - Picardie, la commune est concernée par son SDAGE (schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux) et par le SAGE (schéma d'aménagement et de gestion des eaux) du Boulonnais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006.
En 2021, la commune comptait 412 habitants, en augmentation de 5,64 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 45,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 13,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 215 hommes pour 211 femmes, soit un taux de 50,47 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sept exploitations agricoles sont présentes sur la commune (vaches, mais aussi poulets pour une exploitation).
Les activités économiques restent limitées, mais sont tout de même présentes dans cette commune d'environ 300 habitants : un café-brasserie, un plombier, un menuisier et une société de transport. S'y ajoutent des activités de loisirs : un camping, un club équestre, un gîte et une école de danse.