Dans le monde d'aujourd'hui, Bellebrune est un sujet qui a retenu l'attention de millions de personnes à travers le monde. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de sa pertinence dans la culture populaire ou de son influence sur l'économie mondiale, Bellebrune s'est avéré être un sujet d'intérêt universel. Au fil du temps, l'intérêt pour Bellebrune continue de croître et d'évoluer, démontrant son importance dans la société contemporaine. Dans cet article, nous explorerons en détail tous les aspects liés à Bellebrune, depuis ses origines jusqu'à son impact actuel, dans le but de fournir un aperçu complet et à jour de ce sujet.
La superficie de la commune est de 5,32 km2 ; son altitude varie de 38 à 105mètres.
Le territoire est inclus dans la boutonnière du Boulonnais. Au nord-ouest de l'Artois, cette dépression constituée de Monts et vallées présente des sols à dominante argileuse. L'altitude moyenne de la commune est donc assez faible, variant de 38 mètres au nord, à 105 mètres au sud du village, sur une crête des collines du Boulonnais constituant la limite entre les bassins de la Liane et du Wimereux.
le Wimereux, qui passe au nord de la commune, cours d'eau naturel non navigable de 22,1 km, qui prend sa source dans la commune de Colembert et se jette dans la Manche à Wimereux ;
le ruisseau de Bellebrune, cours d'eau naturel non navigable de 1,86 km, qui prend sa source dans la commune de Crémarest et conflue dans le ruisseau la Prêle au niveau de la commune de Belle-et-Houllefort ;
le ruisseau la Prêle, cours d'eau naturel non navigable de 2,14 km, qui prend sa source dans la commune de Bellebrune et se jette dans la Vignette au niveau de la commune de Belle-et-Houllefort ;
la Vignette, cours d'eau naturel non navigable de 4,22 km, qui prend sa source dans la commune de Baincthun et se jette dans le Wimereux au niveau de la commune de Belle-et-Houllefort ;
le ruisseau de la fosse corniche, petit cours d'eau naturel non navigable de 3,28 km, qui prend sa source dans la commune de Colembert et se jette dans le Wimereux au niveau de la commne.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 910 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boulogne-sur-Mer à 11 km à vol d'oiseau, est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,5 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Ce paysage qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.
Le « paysage boulonnais », constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.
La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires.
Dans ce paysage, on distingue trois entités :
les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ;
le bocage humide dans le Bas Boulonnais ;
la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé.
le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 ha réparties sur 153 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend quatre ZNIEFF de type 1 :
la forêt domaniale de Boulogne-sur-Mer et ses lisières. La forêt domaniale de Boulogne-sur-Mer s’étend entre la RN 42 et la RN 1, en arrière de l’agglomération de Boulogne-sur-Mer. Elle appartient au vaste complexe bocager et forestier de la Liane et du bas-Boulonnais ;
la vallée du Wimereux entre Wimille et Belle-et-Houllefort. Cette partie de la vallée du Wimereux, située au nord de la RN 42, en marge de la cuvette du bas Boulonnais, marque les limites entre les terrains jurassiques et le bassin calcaire de Marquise-Rinxent ;
le bocage et bois de Bellebrune. Le site est constitué d’un ensemble forestier et d’un complexe bocager établis l’un et l’autre sur les argiles et marnes de l’Oxfordien. La géomorphologie est assez plane malgré quelques vallonnements ;
le réservoir biologique du Wimereux. À l’instar de la Liane, le Wimereux est un bassin côtier qui présente un intérêt majeur pour les migrateurs amphihalins..
Bellebrune est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (35,3 %), prairies (31,7 %), forêts (17,4 %), zones agricoles hétérogènes (15,5 %), zones urbanisées (0,1 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bere Bronna (1116), Bellebrona (vers 1157), Belebrunna (1172), Belebrone (1206), Bereborna (XIIIe siècle), Bielbrone (1301), Belleborne et Bellebourne (1346), Verbronne (XIVe siècle, Bellebroune (1479), Belbronne (1553), Bellebrune depuis 1793.
Ernest Nègre avance l'hypothèse de l'anthroponyme germanique Bero suivi de brunna « source », donnant la « source de Bero », où Bero subit l'attraction de l'oïl belle puis fut francisé au fil du temps en Belle brune.
Les habitants de la commune sont appelés les Bellebrunois.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004.
En 2021, la commune comptait 440 habitants, en augmentation de 19,24 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 214 hommes pour 202 femmes, soit un taux de 51,44 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,3
2,7
75-89 ans
3,7
12,9
60-74 ans
14,1
20,0
45-59 ans
18,4
22,1
30-44 ans
29,1
14,8
15-29 ans
14,8
27,5
0-14 ans
19,6
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,6
5,5
75-89 ans
8,9
16,4
60-74 ans
17,8
20,3
45-59 ans
19,3
19,1
30-44 ans
18,2
18,1
15-29 ans
16,2
20,2
0-14 ans
18,1
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monument historique
Le château de la Villeneuve fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le .
Daniel Haigneré (1824-1893), abbé, historien spécialiste du Pas-de-Calais et président de la commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais, est né à Bellebrune.
Armes de la famille du Bois de Fiennes, ayant donné d'anciens seigneurs du lieu, portait parfois le lion lampassé également de gueules. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 41.
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 805.
↑Paul Roger, Archives historiques et ecclésiastiques de la Picardie et de l'Artois, Amiens, Duval et Herment, (lire en ligne), p. 327.
↑« Bellebrune : beaucoup de monde pour la dernière cérémonie de vœux de Brigitte de Prémont : La foule des grands jours s’est pressée dans les locaux de la salle communale pour la dernière cérémonie des vœux de Brigitte de Prémont, maire en place depuis 1971. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Bellebrune : Brigitte de Prémont passe l’écharpe de maire à Christophe Guche : Une page de l’histoire communale s’est tournée vendredi soir à la mairie. Après le succès dès le premier tour de Christophe Guche et ses 10 colistiers de la liste « Ensemble pour Bellebrune », composée de cinq élus sortants, la nouvelle municipalité a été installée. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Joël Rochoy (CLP), « Bellebrune (projets du maire) : l’entretien des routes et des bâtiments communaux se poursuit », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).