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Vendin-le-Vieil | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Lens-Liévin | ||||
Maire Mandat |
Ludovic Gambiez 2020-2026 |
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Code postal | 62880 | ||||
Code commune | 62842 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vendinois, Vendinoises | ||||
Population municipale |
8 381 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 785 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 28′ 29″ nord, 2° 52′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 20 m Max. 66 m |
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Superficie | 10,67 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Wingles | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | vendin-le-vieil.fr | ||||
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Vendin-le-Vieil est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Elle est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 268 habitants en 2019.
La commune est limitrophe, au sud, de la commune de Lens, et est située à 30 minutes de Lille, une heure de la Côte d'Opale, une heure de la Belgique et à deux heures de Paris.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :
La superficie de la commune est de 10,67 km2 ; son altitude varie de 20 à 66 mètres.
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par le canal navigable de la Deûle, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 19 km à vol d'oiseau, est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : le terril et le marais de Wingles. Ce site se localise dans la dépression alluviale du Flot de Wingles, au nord de la ville de Lens, ancienne friche industrielle réaménagée en espace de loisirs, celui-ci est traversé par la RD 165 E et une voie ferrée.
Vendin-le-Vieil est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (26,4 %), zones urbanisées (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Le nom de la localité est attesté sous les formes Wendinium (966) ; Uuendinium (955-981) ; Wendin le Viez (1183) ; Wending (1202) ; Vetus Wendinium (1235) ; Li Vies Wendin (1269) ; Vies-Vendin (1294) ; Wanding (1347) ; Li Viez Vendinc (XIVe siècle) ; Vetus Wendinum (1423) ; Le Vieu-Vendin (1430) ; Vuandinum, Vendinicus pagus (1561) ; Viel Wendin (XVIIIe siècle).
Le nom de Wendinium est cité, en 996, dans les annales de l'abbaye Saint-Pierre de Gand. C'est donc un village au passé très lointain qui a vu, avant même cette date, l'invasion des Vandales, des Francs, puis, pendant plus de cent ans, des Anglais.
Vendin-le-Vieil est située dans le comté d'Artois, dont les contours ont varié au cours des siècles, en fonction des aléas de l'histoire et des rattachements ou séparations d'avec les comtés voisins, comté de Boulogne, comté de Flandre, etc., le village s'est toujours trouvé au cœur de toutes les guerres.
L'Artois correspond à peu près au pays du peuple gaulois des Atrébates, dont la capitale Nemetocenna est devenue Arras. Compris par les Romains dans la province romaine de 2e Belgique, ce pays fut conquis au Ve siècle par les Francs et donné en 863 par Charles le Chauve à Judith, sa fille, qui épousa Baudouin Bras de Fer, comte de Flandre.
Après avoir été longtemps possédé par les comtes de Flandre, sous la suzeraineté de la France, il fut réuni à la couronne par Philippe Auguste en 1180, et donné en 1237, avec titre de comté, par Saint Louis à Robert, son frère puîné.
En 1382, le comté d'Artois fut réuni à celui de Flandre, puis à la suite des mariages « princiers » au duché de Bourgogne, enfin par le mariage de Marie de Bourgogne avec l'archiduc Maximilien, l'Artois fut porté, avec la Flandre et la Franche-Comté, dans la maison d'Autriche.
À cela, il faut ajouter, en 1437 et 1438, la peste, puis la famine due à des hivers très rigoureux : Vendin-le-Vieil voit sa population baisser, comme tout le comté d'Artois qui a perdu près de la moitié de ses habitants entre 1300 et 1469.
Le village compte alors 44 feux en cette année 1469.
Mais, pour les paysans, de 1515 à 1559, la guerre est presque permanente en Artois entre la France et Charles Quint.
L'Artois ne connaît une ère de paix et de prospérité que pendant le gouvernement des archiducs Albert (neveu de Charles Quint) et Isabelle (fille de Philippe II), la période espagnole.
En 1569, Philippe II ordonne l'application d'un impôt sur le capital, l'impôt du centième denier ; grâce à cela, nous savons que le nombre de feux à Vendin-le-Vieil est passé à 82 (soit environ 250 habitants).
Cette paix se termine à la reconquête de l'Artois par la France. Tout le pays est de nouveau ravagé par la guerre (de 1635 à 1659), et même si les guerres de Louis XIV se déroulent principalement en Flandre, l'Artois est gravement touché en 1676 et en 1710 par les opérations militaires. Pour preuve, la population de Vendin-le-Vieil en 1698 est de 31 feux, 181 habitants.
Le , Roland Blondel, seigneur d'Aubers, achète la moitié de la terre de Vendin-le-Vieil. Son petit-fils, Eugène-Roland-Joseph Blondel d'Aubers, premier président du Parlement de Flandres, achète l'autre moitié en 1759 avec le titre seigneurial. La seigneurie consiste en un château avec jardin, potager, ... ,une centaine de mesures (environ 45 hectares de terre), des rentes...
À la fin du XVIIIe - début du XIXe siècles, le château de Vendin-le-Vieil, devient le lieu de résidence de la famille Blondel d'Aubers et de leurs alliés, qui ont un caveau de famille au cimetière : après la mort d'Eugène-Roland-Joseph Blondel d'Aubers en 1767, sa femme Marie-Anne de Calonne établit sa résidence au château de Vendin, avant d'émigrer en 1792 et de mourir en Angleterre en 1800; Isabelle-Ernestine-Joseph le Maistre d'Anstaing, épouse de Charles-Louis-Philippe du Chambge de Liessart (1746-1801), chevalier, seigneur de Liessart, Frévillers belle-mère de Louis-Marie-Joseph Blondel d'Aubers, fils d'Eugène-Roland, seigneur d'Aubers et de Vendin, décède au château de Vendin en 1821; Isabelle-Charlotte du Chambge de Liessart (1770-1853), fille de Charles-Louis-Philippe du Chambge de Liessart, veuve de Antoine-Laurent de Bergerand, chevalier, seigneur de Gosselies, meurt à Lille le , à l'âge de 82 ans, est inhumée dans le caveau de famille de Vendin-le-Vieil.
Les Blondel d'Aubers vont marquer la commune : le fils de Louis-Marie-Joseph Blondel d'Aubers, Émile-Louis-Marie Blondel d'Aubers va être maire de la commune.
Il faut attendre le traité d'Utrecht, le 11 avril 1713, qui met fin à la guerre de succession d'Espagne, pour que Vendin-le-Vieil, ainsi que tout l'Artois, retrouvent enfin la prospérité.
Lorsque la révolution éclate, le village compte 745 habitants, et voit le premier maire élu en février 1790, Célestin Deleruelle, remplacer le bailli, Jean-Baptiste-Hyacinthe Dubois.
Vendin-le-Vieil possédait deux sièges d'extraction, la fosse no 8 - 8 bis dite Saint-Auguste ou Auguste Descamps et la fosse no 10 - 10 bis dite Saint-Valentin ou Valentin Cazeneuve de la compagnie des mines de Lens qui est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Vendin-le-Vieil.
D'importantes usines de valorisation du charbon existaient également, une cokerie fermée en 1978, un lavoir central fermé début 1983, un rivage pour l'expédition du charbon en péniche, une centrale électrique, d'importants parcs à stocks, et enfin une station pour l'entretien des locomotives.
La fosse n° 8 était située à côté de l'usine HGD (Huiles, Goudrons et Dérivés) ; rasée peu avant octobre 2006, elle possédait deux puits. Elle fut fermée en 1958, cependant les puits servirent quelque temps encore pour le service.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin.
La commune est rattachée au canton de Wingles.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la douzième circonscription du Pas-de-Calais.
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | |||
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Voix | % | CM | CC | |||
Ludovic Gambiez | DVG | 1 457 | 61,97 | 24 | 2 | |
Jean-Noël Godart | SE | 894 | 38,02 | 5 | 1 | |
Votes valides | ||||||
Votes blancs | ||||||
Votes nuls | ||||||
Total | 100 | |||||
Abstention | ||||||
Inscrits / participation |
Émile-Louis-Marie Blondel d'Aubers, maire après 1830, sous-préfet de Douai en 1815, sous-préfet de Mortagne-au-Perche en 1817, préfet de l'Ardèche en 1828, préfet du Gers en 1829, membre du conseil général du Pas-de-calais, chevalier puis officier de la Légion d'honneur, chevalier de l'Ordre de l'Éperon d'or.
La commune est labellisée « 1 fleur » au concours des villes et villages fleuris.
Le centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil est ouvert en 2014.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004.
En 2021, la commune comptait 8 381 habitants, en augmentation de 1,87 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 204 hommes pour 4 339 femmes, soit un taux de 50,79 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Vendin-le-Vieil compte trois écoles maternelles : école Jean-Jaurès (centre), école Suzanne-Lacore (centre), école Jules-Ferry (cité 8) ; deux écoles primaires : école Jean-Jaurès (centre), école Jules-Ferry (cité 8) ; un collège : collège Bracke-Desrousseaux (centre).