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Monchy-le-Preux | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine d'Arras | ||||
Maire Mandat |
Olivier Degauquier 2020-2026 |
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Code postal | 62118 | ||||
Code commune | 62582 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
658 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 71 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 16′ 14″ nord, 2° 53′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 52 m Max. 113 m |
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Superficie | 9,26 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Arras-2 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Monchy-le-Preux est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe 46 communes et compte 109 592 habitants en 2020.
La commune fait partie des villages labellisés Village Patrimoine, qui œuvrent à mettre en avant leurs patrimoines matériels et/ou immatériels (historique, culturel, naturel, architectural, etc.).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par le Cojeul, cours d'eau de 25 km, qui prend sa source dans la commune de Douchy-lès-Ayette et se jette dans la Sensée au niveau de la commune d'Éterpigny.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 735 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 3 km à vol d'oiseau, est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,3 | 1,4 | 3,4 | 5,1 | 8,4 | 11,2 | 13,1 | 13,1 | 10,7 | 7,9 | 4,4 | 1,9 | 6,8 |
Température moyenne (°C) | 3,8 | 4,3 | 7,2 | 10 | 13,3 | 16,2 | 18,4 | 18,4 | 15,4 | 11,5 | 7,2 | 4,3 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,2 | 7,2 | 11 | 14,9 | 18,1 | 21,2 | 23,6 | 23,7 | 20,1 | 15,2 | 9,9 | 6,7 | 14,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,1 12.01.1987 |
−13,3 07.02.1991 |
−9,4 13.03.13 |
−4,4 20.04.17 |
−1,3 07.05.1997 |
2,3 05.06.1991 |
5,1 31.07.15 |
4,4 02.08.15 |
0,5 30.09.18 |
−4 24.10.03 |
−8,6 24.11.1998 |
−12,8 29.12.1996 |
−14,1 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
14,9 09.01.15 |
18,2 26.02.19 |
24,3 31.03.21 |
26,8 20.04.18 |
30,5 12.05.1998 |
34,4 18.06.22 |
41,7 25.07.19 |
37,6 06.08.03 |
34,6 15.09.20 |
29,3 01.10.11 |
19,9 07.11.15 |
16,1 07.12.00 |
41,7 2019 |
Précipitations (mm) | 56,7 | 48,7 | 50,2 | 42,7 | 61 | 60,9 | 64,9 | 62,9 | 57,6 | 65,4 | 64 | 76,4 | 711,4 |
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : le marais de Wancourt-Guemappe, d’une superficie de 76 hectares et d'une altitude variant de 51 à 70 mètres. Ce site constitue un vaste espace humide entouré par de l’agriculture intensive, il est composé d’un complexe de prairies alluviales anciennement exploitées, à courtes périodes d’inondations et est souvent asséché l'été.
et une ZNIEFF de type 2 : le complexe écologique de la vallée de la Sensée, d’une superficie de 50,53 km2 et d'une altitude variant de 30 à 45 mètres. Cette ZNIEFF de la vallée de la Sensée s’étend sur plus de 20 kilomètres depuis les communes de Remy et Haucourt jusqu’à la confluence de la rivière canalisée avec l’Escaut. Elle forme une longue dépression à fond tourbeux, creusée entre des plateaux aux larges ondulations ; Ostrevent au Nord, bas-Artois au Sud et Cambrésis à l’Est.
Monchy-le-Preux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,8 %), zones urbanisées (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Le nom de la localité est attesté sous les formes Monchiacum (1235) ; Monchi le Perreus (1261) ; Monchiacum Petrosum (1270) ; Monci-le-Perreus (1308) ; Monchy-le-Preus (1322) ; Monchy-le-Preulx (xve siècle) ; Monchy-Perreus (1330) ; Moncy-le-Perreur (1419) ; Monchy-lez-Perreux (1515) ; Monchy-Proeux (1613) ; Monchy-lez-Preux (1785).
Preux est une variante de Perreux.
Monchy-le Preux-constituait une position stratégique importante près d'Arras lors de la guerre 1914-1918. Des combats sanglants s'y déroulèrent. C'est à partir du village que les Allemands bombardèrent Arras et détruisirent le beffroi. Cependant c'est sur le territoire de Monchy que l'on peut voir le long de la RD 939 une borne marquant la limite de l'avancée de l'armée allemande pendant la Première Guerre mondiale. À la suite des bombardements le village a dû être reconstruit et en 1921 le village fut entièrement reconstruit grâce à Fréderic Mhinnai
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté urbaine d'Arras.
La commune est rattachée au canton d'Arras-2.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
La commune est jumelée avec Monchy-sur-Eu (France, Seine-Maritime), depuis 1990.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004.
En 2021, la commune comptait 658 habitants, en diminution de 4,36 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 319 hommes pour 330 femmes, soit un taux de 50,85 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Monument en bronze du sculpteur britannique Basil Gotto érigé pour commémorer le sacrifice des membres du régiment royal de Terre-Neuve qui ont tenu leur position le .
Le caribou, emblème de ce régiment, se dresse sur les ruines d'une cave fortifiée par les Allemands, en direction de la Colline de l'Infanterie, cairn granitique d'où l'armée allemande organisait sa défense. Des caribous semblables se trouvent à Masnières, Beaumont-Hamel, Gueudecourt et Courtrai.
L'architecte et théoricien Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879), à qui l'on doit la restauration et la sauvegarde de très nombreux édifices en France (Vézelay, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame d'Amiens, Carcassonne, Saint-Sernin de Toulouse, etc.) avait conçu les plans d'une petite chapelle de style gothique pour monsieur Louis Florent, élu député du Pas-de-Calais à plusieurs reprises.
Il fit venir les sculpteurs amiénois Aimé et Louis Duthoit, forts réputés en leur temps et dans cette région, pour sculpter un petit autel de pierre et y placer une belle statue de Vierge à l'Enfant (vers 1863), attribuée à Jean-Baptiste Carpeaux (exposée dans un musée d'Arras).
Cette chapelle fut rasée pendant la Première Guerre mondiale. Elle dépendait d'un château occupé par les Allemands, d'où le Kromprinz (Frédéric-Guillaume, fils de l'empereur Guillaume II) vint suivre les épisodes du siège d'Arras. Le château (et sa chapelle) de la famille Florent fut reconstruit après la Grande Guerre, ainsi que la totalité du village. Pour l'édifice initial, le château de Pau avait servi de modèle d'inspiration à l'architecte.
L'entraineur de football, Guy Roux a habité le village lorsqu'il entrainait le Racing Club de Lens au début de la saison 2007/2008.
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : de sable à l'écusson d'argent chargé d'un arbre de sinople, accompagné de quatre clefs adossées d'argent, les pannetons vers la pointe ordonnées 2 à 2. |