Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons parler de Labeuvrière, un sujet qui a gagné en importance ces dernières années. Labeuvrière est un sujet qui a retenu l'attention des gens du monde entier, générant des débats, des opinions contradictoires et des recherches sans fin pour mieux le comprendre. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects liés à Labeuvrière, depuis son origine et son histoire, jusqu'à son impact sur la société actuelle. Ce sera un voyage profond et révélateur qui nous permettra de mieux comprendre l'importance de Labeuvrière dans nos vies.
Labeuvrière est un bourg périurbain et industriel du Béthunois situé à 5 km au sud-ouest de Béthune, à 21 km au nord-ouest de Lens et à 29 km au nord-ouest de Lens, aisément accessible par l'ex-route nationale 43 (actuelle RD 943).
Carte interactive (cliquer sur la carte).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :
Il est également drainé par la Calonette, cours d'eau naturel de 3,92 km, qui prend sa source dans la commune de Lapugnoy, et se jette dans la Clarence au niveau de la commune de Chocques. La Calonette a pour affluent le Becq, cours d'eau naturel de 3,07 km, qui prend sa source dans la commune.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 752 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 8 km à vol d'oiseau, est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune un terrain géré (location, convention de gestion) par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France : le bois des dames, d'une superficie de 140 hectares.
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : le bois des Dames, d’une superficie de 634 hectares et d'une altitude variant de 36 à 76mètres.
C'est un élément important de la trame verte régionale, qui doit aussi être connecté à la Trame bleue dans le cadre du Sage de la Lys, via le corridor de la vallée de la Lawe à connecter à la ceinture verte de Béthune dans le cadre d'un SAGE.
Urbanisme
Typologie
Labeuvrière est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béthune dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (61,7 %), zones urbanisées (15,4 %), forêts (13,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %), prairies (0,6 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lebevrieren en 1076, Beverira en 1152, La Bevrire vers 1160, le Beverere en 1163 , Bevreria en 1201.
Peut-être de l'oilbièvre « castor » , d'origine gauloise et du le suffixe collectif -ière « lieu où abondent les castors » ou du latin « biberārias », abreuvoir.
Histoire
Lors de la bataille d'Azincourt en 1415, Jean de Nédonchel, dit "Baugeois", seigneur de la Beuvrière, et Gamant de Nédonchel (probablement son frère ou son fils) combattent et trouvent la mort.
Jean Georges de Beaulaincourt, seigneur de Bellenville, Barlet, la Beuvrière, achète Marles en 1692 et en est le seigneur. Il demande au roi Louis XIV que la terre de Marles soit réunie à celle de la Beuvrière, avec les fiefs et seigneuries qui en dépendent et qui relèvent du roi du fait du château de Béthune, afin qu'elles forment un comté. Des lettres données à Versailles en février 1696 lui accordent ce qu'il a souhaité. Marles et Labeuvrière sont réunies en un comté attribuant de ce fait au bénéficiaire le titre de comte. Jean Georges de Beaulaincourt descend d'une lignée alliée depuis 400 ans aux plus illustres familles. Il a eu pour bisaïeul (arrière-grand-père) Antoine de Beaulaincourt, premier lieutenant au gouvernement de Lille, Douai, Orchies, (Flandre wallonne), créé en 1530 par Charles Quint, premier roi d'armes de l'ordre de la Toison d'or, et comme tel chargé par Charles Quint de porter en France à Henri II, le collier de l'ordre de Saint-Michel, et d'aller à Nancy, y prendre et faire porter au Luxembourg le corps de Charles, duc de Bourgogne (Charles le Téméraire).
La commune faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Béthune, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée au canton de Béthune-Sud. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007.
En 2021, la commune comptait 1 654 habitants, en diminution de 1,78 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 796 hommes pour 849 femmes, soit un taux de 51,61 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
0,7
4,1
75-89 ans
6,4
17,6
60-74 ans
18,2
22,7
45-59 ans
19,8
20,7
30-44 ans
22,2
13,8
15-29 ans
14,0
21,0
0-14 ans
18,7
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage
Le cimetière militaire britannique Sandpits Britsh cemetary.
La chapelle votive Sainte Christine et sa source miraculeuse attenante, désormais inaccessible.
L'ancienne prévoté de Labeuvrière - une vue du mur d'enceinte et de l'église
L'ancienne prévôté.
L'entrée du cimetière militaire britannique.
Le cimetière militaire britannique.
La chapelle votive de Sainte-Christine.
Personnalités liées à la commune
Christine de Bolsène : Vierge et martyre chrétienne de la fin du IIIe siècle et du début du IVe siècle. Ses reliques sont présentes dans l'église du village depuis le XIe siècle. Une chapelle votive a été construite près de la source miraculeuse qui lui est dédiée.
Jean Vincent (1930-2013), footballeur international puis entraîneur, né dans la commune.
D'hermine à deux flèches d'azur passée en sautoir, les fers à dextre.
Détails
Les flèches sont les attributs de Sainte Christine dont les reliques sont vénérées dans le village depuis le XIe siècle. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Labeuvrière: cinq listes et une campagne qui ne sort pas du village : En 2008, alors que le raturage était encore possible, Michel Leroy s’était retrouvé en ballotage, au premier tour, avec seulement trois élus contre six sièges décrochés par la liste conduite par Guy Ringard », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« Mais le dépouillement ne sera pas forcément plus aisé puisque ce village qui compte un petit 1 200 électeurs compte cinq listes de 19 candidats, qui sont autant d’émations des deux listes d’il y a six ans ».
↑Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Labeuvrière : Michel Leroy renfile l’écharpe de maire « avec émotion et fierté » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Projet des maires : Michel Leroy entend sécuriser les rues de Labeuvrière : En mars, Michel Leroy, qui siège au conseil municipal depuis 1973, a attaqué son second mandat de maire. Durant lequel il entend « appliquer le programme défendu pendant la campagne ». Mais avant ça, il revient sur les réalisations en cours. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Alain Brasier, « Ancien adjoint, Jacky Bertier est devenu le maire de Labeuvrière : L’installation du nouveau conseil municipal a eu lieu samedi matin à la salle des fêtes de Labeuvrière. Jacky Bertier tête de liste « Ensemble » a été élu maire de la ville », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« Lichel Leroy, le maire sortant battu le 15 mars va céder son fauteuil à Jacky Bertier, son ex-adjoint aux travaux (62,30 % des suffrages exprimés) ».
↑Frédéric Guillout, « Labeuvrière : le maire «bon vivant» dévoile ses priorités : Figure locale et nouvellement élu, le maire Jacky Bertier confie ses ambitions », Nord Littoral, (lire en ligne, consulté le ).
↑La fiche de la base Mérimée est erronée. L'église est dédiée à Saint Pierre comme l'atteste l'historien Maurice Brunel et le site du diocèse d'Arras. La confusion provient de la présence des reliques de Sainte Christine dans l'église et de l'existence d'une ancienne église Sainte Christine à proximité. Cette dernière a été détruite pour construire l'actuelle église Saint Pierre vers 1783.
↑Maurice Brunel, Histoire de Labeuvrière. Etude historique de Maurice Brunel., Chez l'auteur, , 204 p., p. 104
↑ ab et cMaurice Brunel, Histoire de Labeuvrière. Etude historique de Maurice Brunel., Chez l'auteur, , 204 p., p. 112
↑Maurice Brunel, Histoire de Labeuvrière. Etude historique de Maurice Brunel., Chez l'auteur, , 204 p., p. 112-116