Dans le monde d'aujourd'hui, Wierre-Effroy est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour une grande variété de personnes. Qu’il s’agisse de Wierre-Effroy dans le contexte historique, social, technologique ou scientifique, son impact et sa signification sont indéniables. Au cours des dernières décennies, l'intérêt pour Wierre-Effroy a augmenté de façon exponentielle, conduisant à une analyse et une discussion plus approfondies de ses implications et conséquences. De ses origines à son avenir, Wierre-Effroy est un sujet qui suscite des débats passionnés et des opinions contradictoires, ce qui rend son étude essentielle à la compréhension du monde qui nous entoure. Dans cet article, nous explorerons différentes perspectives et approches sur Wierre-Effroy, dans le but de fournir une vision large et enrichissante sur ce sujet important.
le petit fleuve côtier, la Slack, cours d'eau naturel de 22 km, qui prend sa source dans la commune de Hermelinghen et qui se jette dans la Manche au sud d'Ambleteuse ;
le Wimereux, qui passe au nord de la commune, cours d'eau naturel 22 km, qui prend sa source dans la commune de Colembert et se jette dans la Manche à Wimereux ;
le ruisseau de Grigny, cours d'eau naturel de 8 km, qui prend sa source dans la commune de Boursin et se jette dans le Wimereux au niveau de la commune de Belle-et-Houllefort.
Ce paysage qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.
Le « paysage boulonnais », constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.
La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires.
Dans ce paysage, on distingue trois entités :
les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ;
le bocage humide dans le Bas Boulonnais ;
la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 883 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boulogne-sur-Mer à 10 km à vol d'oiseau, est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,5 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 153 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1 :
la vallée du Wimereux entre Wimille et Belle-et-Houllefort. Cette partie de la vallée du Wimereux, située au nord de la RN 42, en marge de la cuvette du bas Boulonnais, marque les limites entre les terrains jurassiques et le bassin calcaire de Marquise-Rinxent ;
la vallée de la Slack entre Rinxent et Rety, d’une superficie de 541 hectares et d'une altitude variant de 12 à 45mètres. Cette ZNIEFF correspond à un complexe de prairies pâturées, de cultures intensives et de quelques bois.
Urbanisme
Typologie
Wierre-Effroy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (46 %), prairies (38,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), forêts (5,6 %), zones urbanisées (1,7 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Wierre-Effroy est attesté sous les formes : Villeria (668), Wilere (857), Wileria, Vuilere et Vuilerae (867), Wilra (1084), Vilra (1142), Welra (1157), Wirra (1184), Willre (1190), Wilra et Wisofra (1208), Wilera (1224), Vuarchainfridus (1268), Wilre (1286), Wirre (1297), Wierre-le-Haimfroy (1393), Wierhoffoy (1507), Vierra Hainfridi (vers 1512), Viere-le-Hainfroy (vers 1525), Wierre-le-Héfroy (1550), Huierre-Heffroy et Wierre-Hainfroy (1553), Wierre-Effroy (1559), Wierre-Houfroy (1566), Wierre-Heffroy (1677), Wyerre Effroy (1793), Wierre-Effroy (depuis 1801).
Comme pour Wierre-au-Bois, Ernest Nègre avance comme origine le bas-latinvillare « domaine rural », devenu villier (wilre étant une graphie germanique de viller) avec -lpalatal et -er prononcé -erre donnant *viyerre écrit Wierre. Effroy, qui apparaît en 1268 avec Vuarch-ainfridus, serait la désinence française du nom d'Effrid, comte d'Hesdin et seigneur de Wierre à la fin du IXe siècle, qui y fonda un monastère.
Le hameau d'Autembert est attesté sous les formes : Hetenesberg (826), Etenasberg (857), Hedenesberg (961), Hautembercq (1566), Hautenbert (XVIIIe siècle).
Viendrait de l'anthroponyme germanique Hetenus suivi de -berg « mont », donnant le « mont d'Hetenus ».
Histoire
Des vestiges d’un bâtiment des IIe et IIIe siècles ainsi que de ce qui pourrait avoir été une forge ont été découverts en 2014 au lieu-dit Plaine des Coutures, lors de fouilles archéologiques préventives.
Wierre-Effroy est déjà connue à la fin du IXe siècle, où Effrid, 5e comte d'Hesdin et seigneur de Wierre, y fonde un monastère qui sera détruit lors du pillage de la région par les Normands en 882.
Ce village est la patrie de sainte Godelieve de Gistel (ou en français Godeleine de Gistel).
Après 1237, le titulaire de la seigneurie de La Gonfalonnerie à Londefort, sur le territoire actuel de Wierre-Effroy, est un des quatre pairs héréditaires du comté de Boulogne, il assure la fonction de gonfalonnier.
Le village fut épargné de la guerre de Cent Ans mais pas de la peste qui fit des dizaines de morts.
Entre 1790 et 1794, Wierre-Effroy absorbe la commune voisine d'Hesdres.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de France, le , l'aviateur britannique Paul Klipsch (1916-1940) et son Spitfire sont abattus par un Me 110 allemand et s'écrasent dans un champ au sud-est de Wierre-Effroy lors de son premier et dernier vol. Une excavation fut organisée en 2000 par l'équipe de l'émission de télévision britannique Time Team.
Dans les années 1990, les frères Joachim et Antoine Bernard y fondent la fromagerie Sainte-Godeleine. Ils y créent notamment le Sablé de Wissant, le 62 et la Fleur d'Audresselles,.
Gérant de société Réélu pour le mandat 2014-2020,,, Réélu pour le mandat 2020-2026,,
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007.
En 2021, la commune comptait 856 habitants, en augmentation de 6,87 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 445 hommes pour 418 femmes, soit un taux de 51,56 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
0,7
6,0
75-89 ans
8,6
16,7
60-74 ans
20,7
25,2
45-59 ans
22,4
17,2
30-44 ans
16,0
15,7
15-29 ans
14,6
18,5
0-14 ans
16,9
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,6
5,5
75-89 ans
8,9
16,4
60-74 ans
17,8
20,3
45-59 ans
19,3
19,1
30-44 ans
18,2
18,1
15-29 ans
16,2
20,2
0-14 ans
18,1
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monument historique
Ferme du Val : inscription par arrêté du .
Autres monuments
L'église Saint-Pierre avec plusieurs objets protégés. Une cuve baptismale datant du XIIe siècle y a été trouvée qui a été achetée en 1838 et transportée au musée de Boulogne.
L'église Saint-Laurent, située dans le hameau de Hesdres, où se trouvent des fonts baptismaux du XIIe siècle.
La chapelle Sainte-Godeleine.
L'église Saint-Laurent.
La chapelle Sainte-Godeleine.
Personnalités liées à la commune
Sainte Godeleine (1049-1070), appelée aussi Godelieve, sainte et martyre flamande, célébrée le par l'Église catholique et localement le par l'Église orthodoxe, est née au château de Londefort (dans l'actuel hameau de Londefort) à Wierre-Effroy.
↑La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cLouis Harbaville, Mémorial historique et archéologique du département du Pas-de-Calais, t. 2, Arras, Librairie Topino, (lire en ligne), p. 73.
↑Emmanuelle Dupeux, « Wierre-Effroy : Des vestiges gallo-romains des IIe et IIIe siècles mis au jour route de Belle : Des fouilles archéologiques préventives réalisées fin juin route de Belle et Houllefort ont permis la découverte de fondations d’un bâtiment des IIe et IIIe siècles et de traces de ce qui a pu être une forge. Pour autant, le projet immobilier prévu va pouvoir être réalisé », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 980, lire en ligne.
↑Élisabeth Camus (CLP), « Wierre-Effroy : Jean-Pierre Louvet veut continuer à faire de son village un lieu où il fait bon vivre : Avec 800 habitants pour 1891 hectares, Wierre-Effroy est une commune étendue. Ce charme de la ruralité multiplie les charges de travaux et d’entretien. La complexité de la tâche et le devenir du village passionnent Jean-Pierre Louvet. Il se représentera aux suffrages au printemps. « J’aime mon village, et pense pouvoir encore le servir, avec l’appui et le concours de tous ceux qui voudront s’impliquer » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Wierre-Effroy : les projets du maire ralentis par une découverte archéologique : Quelques mois après les élections, Jean-Pierre Louvet est un maire serein, au sein d’un conseil municipal dont la moyenne d’âge est de 45 ans. Le plus gros projet de l’équipe consiste en l’urbanisation d’un lot d’un 1 hectare et demi. Pour attirer des jeunes couples… », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Abbé F. Lefebve, « Notice sur les fonts baptismaux de Wierre-Effroy », Mémoires de la Société des antiquaires de la Morinie, t. 10 1re partie, , p. 199-225 (lire en ligne)