Dans le monde d'aujourd'hui, Neuville-sous-Montreuil est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large éventail de personnes. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de sa pertinence historique, de son influence dans le domaine professionnel ou de son lien avec les enjeux actuels, Neuville-sous-Montreuil a capté l'attention et la curiosité de plusieurs. Tout au long de cet article, nous explorerons différents aspects de Neuville-sous-Montreuil, de son origine et de son histoire à sa pertinence dans le monde moderne. Sans aucun doute, Neuville-sous-Montreuil est un sujet qui ne laisse personne indifférent, et son importance est évidente dans divers contextes.
La commune est traversée par la Canche, un cours d'eau naturel de 100,22 km, qui prend sa source dans la commune de Gouy-en-Ternois et se jette dans la Manche entre Étaples et Le Touquet-Paris-Plage et par la Course, un cours d'eau d'une longueur de 24,72 km, affluent droit du fleuve côtier la Canche qui prend sa source dans la commune de Doudeauville et se jette dans La Canche au niveau de la commune d'Attin.
Deux autres petits cours d'eau courent sur le territoire de la commune :
le Vitrouval, d'une longueur de 2,59 km, qui prend sa source dans la commune d'Estrée et termine sa course au niveau de la commune de Marles-sur-Canche ;
l'Estrée, d'une longueur de 1,01 km, qui prend sa source dans la commune de Neuville-sous-Montreuil et termine sa course au niveau de la commune d'Estrée.
La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy… .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 773 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Touquet-Paris-Plage à 14 km à vol d'oiseau, est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 888,8 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1 :
le marais de la Nocq ;
la vallée de la Course à l'aval d'Enquin-sous-Baillon. Le périmètre de la ZNIEFF présente un réseau hydrographique complexe associant plusieurs cours d’eau (Course, Bimoise, Baillons, rivière des Fontaines…) et de nombreuses sources, ainsi que des plans d’eau d’origine artificielle (ballastières, cressonnières, piscicultures, mares de chasse) ;
les marais et bois tourbeux de La Calotterie, Attin et La Madelaine-sous-Montreuil qui, avec plus de 300 ha, constituent la plus vaste ZNIEFF du complexe écologique de la basse vallée de la Canche. Ils s’étendent de part et d’autre du fleuve qui les traverse dans un axe Sud-Est/Nord-Ouest.
Et deux ZNIEFF de type 2 :
la basse vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin, d’une superficie de 12059 hectares et d'une altitude variant de 4 à 133mètres.
la vallée de la Course. Elle se situe dans le pays de Montreuil et plus précisément dans l’entité paysagère des ondulations montreuilloises.
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 sur la commune
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Neuville-sous-Montreuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Elle appartient à l'unité urbaine de Montreuil, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes et 6 599 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Étaples - Le Touquet-Paris-Plage dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (63,3 %), prairies (16,1 %), zones humides intérieures (12,2 %), forêts (3,8 %), zones urbanisées (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Lieux-dits, hameaux et écarts
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À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Nova villa (1042), Noville (1204), Noeville (1239), Novavilla prope Monsterolum (1245), Nueville (1260), Neuville-en-le-Cauchie (1278), Noeville-en-le-Kaulchie (XIIIe siècle), Nuevile (1308), Noefville (1366), Nefville empress Monstreuel (XIVe siècle), Neuville-lez-Monstroeul (1436), Noeufville-lez-Monstroeul (1477), Noeufville (1583), Neuville-sur-Montreuil (1789), Neuville (1793), Neuville et Neuville-sous-Montreuil depuis 1801.
Neuville est appelée Novam Villam, dans un diplôme de Louis le Débonnaire en 830. Dans un document du roi Henri Ier est désignée sous le nom de Transitum Novæ Villæ.
Neuville-sous-Montreuil est appelée Neuville en la Cauchie dans une charte du comte de Boulogne datée de 1278.
Étymologie
Le nom vient du bas-latinnova « neuve, nouvelle » et villa « domaine, ferme » : le « nouveau domaine ».
Lors de la Première Guerre mondiale, environ 5 000 civils belges fuyant leur pays à cause des combats, se réfugient à la chartreuse de Neuville où ils séjournent de à . À cette époque, le typhus et la grippe espagnole sévissent, la chartreuse devient un hôpital civil belge avec près de 700 lits, et 599 personnes (587 civils et 12 soldats) y meurent. Elles sont inhumées dans une pâture privée. Même si, au début, les tombes étaient matérialisées et l'entrée du lieu marquée d'une croix, les traces de la nécropole disparaissent et ce lieu de mémoire tombe dans l'oubli dans les années 1950 et 1960. Ce n'est que début 2013, que l'histoire se réveille, et, en 2014, Annick Lefranc, ancienne guide à la chartreuse ; Daniel Bourdelle, maire de Neuville et Roger Benauwt, guide originaire de Roesbrugge en Belgique, déposent des fleurs devant la nécropole à l’abandon et commencent leurs recherches. En 2015, un panneau, indiquant la direction de la nécropole, est posé à l’entrée de la rue de Vide-Champ. En 2019, une plaque commémorative est posée reprenant les 599 noms et le , se déroule l'inauguration du lieu, transformé en jardin du souvenir, et une nouvelle plaque est posée en présence de Francois de Kerchove d’Exærde, ambassadeur de Belgique en France,,.
La commune faisait partie du canton de Neuville(1793), depuis la loi du reprise par la constitution de 1791, qui divise le royaume (la République en ), en communes, cantons, districts et départements, puis du canton de Montreuil (1801).
En avril 2023, la commune dispose de la maison de santé de la Chartreuse dans laquelle on trouve des médecins généralistes, des infirmières, un kinésithérapeute, un psychologue, un orthophoniste, un ostéopathe et une praticienne en énergétique traditionnelle chinoise.
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Neuvillois.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008.
En 2021, la commune comptait 649 habitants, en diminution de 1,52 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 308 hommes pour 338 femmes, soit un taux de 52,32 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
0,9
6,5
75-89 ans
8,6
13,3
60-74 ans
15,4
23,7
45-59 ans
23,4
15,9
30-44 ans
16,3
21,1
15-29 ans
18,0
18,5
0-14 ans
17,5
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage
D'or à trois tourteaux de gueules. Armes des comtes de Boulogne, fondateurs de la chartreuse en 1323 sous Robert VII d'Auvergne, et utilisées au cours du XXe siècle puis abandonnées au profit du nouveau blason dans les années 1990.
↑La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, Imprimerie nationale de Paris, , 499 p. (lire en ligne), p. 274.
↑Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 456, lire en ligne.
↑ a et bM. Cousin, « Trois voies romaines du Boulonnais », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1858-1859, p. 404, lire en ligne.
↑Cécile Legrand-Steeland, « Neuville-sous-Montreuil : de l’anonymat à la reconnaissance, le destin torturé du cimetière belge », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Cécile Legrand-Steeland, « À Neuville, une nouvelle étape franchie pour la mémoire des Belges morts pendant la Grande Guerre », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Philippe Lambert, « À la Chartreuse de Neuville, les six cents réfugiés belges ne seront jamais oubliés », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑J.-C. L. (CLP), « Neuville-sous-Montreuil : les finances de la ville dépendent du projet de la chartreuse : Daniel Bourdelle a entamé, en avril, son second mandat de maire. Parmi ses préoccupations majeures : la voirie, le devenir de la Chartreuse et la place de la commune au sein de l’intercommunalité. Interview. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Cécile Legrand-Steeland, « Le maire de Neuville-sous-Montreuil, Jérôme Jeumer, démissionne », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Fabrice Leviel, « Olivier Deken élu maire de Neuville-sous-Montreuil à la surprise générale », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Frédéric Vaillant, « Une maison de santé ouvre début avril à Neuville-sous-Montreuil :
Médecins, kiné, ostéopathe, infirmière, psychologue... une dizaine de professionnelles de santé s’installeront à partir du 1er avril dans un nouveau bâtiment construit à Neuville entre le rond-point et la pharmacie. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).