Dans le monde d’aujourd’hui, Grigny (Pas-de-Calais) est devenu un sujet qui suscite un intérêt croissant dans la société. Que ce soit en raison de sa pertinence historique, de son impact sur la vie quotidienne ou de son influence dans la sphère culturelle, Grigny (Pas-de-Calais) a retenu l'attention de personnes de tous âges et de tous horizons. Depuis son émergence, Grigny (Pas-de-Calais) fait l’objet de débats, d’études et de recherches, et son importance n’a pas diminué au fil du temps. Dans cet article, nous explorerons différents aspects de Grigny (Pas-de-Calais) et sa signification dans le monde contemporain, en analysant son évolution, son impact et sa pertinence aujourd'hui.
Localisée dans le sud du département du Pas-de-Calais dans la vallée de la Ternoise, Grigny est une commune rurale picarde de l'Artois, proche d'Hesdin et qui fait partie de la couronne de son aire d'attraction.
Carte interactive (cliquer sur la carte).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :
La commune est traversée par la Ternoise, un cours d'eau naturel non navigable de 41,43 km, qui prend sa source dans la commune d'Ostreville et conflue dans la Canche dans la commune d'Huby-Saint-Leu.
Par ailleurs, trois autres petits cours d'eau traversent le territoire de la commune :
le Grigny, cours d'eau naturel non navigable de 1,62 km, qui prend sa source dans la commune de Le Parcq et termine sa course au niveau de la commune ;
le Huby-Saint-Leu, cours d'eau naturel non navigable de 1,35 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Ternoise au niveau de la commune d'Huby-Saint-Leu ;
le Petit Saint-Leu, cours d'eau naturel non navigable de 0,85 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Ternoise au niveau de la commune d'Huby-Saint-Leu.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 847 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Humières à 10 km à vol d'oiseau, est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,9 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 et 160 m.
Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.
Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %.
Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune un terrain géré (location, convention de gestion) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France : le marais des courbes, d'une superficie de 5,389 hectares.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : la forêt domaniale d'Hesdin et ses lisières. Elle est située dans le Ternois et s’étend sur le plateau de l’Aa et sur le rebord sud d’un glacis incliné vers la dépression synclinale de la Canche.
et deux ZNIEFF de type 2 :
la vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse. La Ternoise, avec ses 25 km de vallée étroite, a des versants occupés par des bois, des pelouses, des prairies et des lisières arbustives, et son plateau limoneux est utilisé pour la culture. Le versant droit de la Ternoise est entaillé par de nombreuses vallées sèches drainant les collines crayeuses de l’Artois ;
la basse vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin. Cette zone humide recelant des marais tourbeux, s'étend d'Étaples à Hesdin sur une superficie de 12 059 hectares.
Grigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Elle appartient à l'unité urbaine de Hesdin, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes et 6 799 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hesdin dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (46,2 %), prairies (24 %), zones urbanisées (16,5 %), forêts (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Le nom de la localité est attesté sous les formes : Grynni en 1079 (cartulaire d'Auchy) ; Grinni en 1112 ; Gregni en 1123 ; Greigni en 1144 (petit cartulaire de Dommartin) ; Grengi en 1164 (cartulaire de Saint-Georges) ; Greni et GrenniXIIe siècle ; Gringni en 1221 ; Gringi en 1228 ; Grigni en 1285 ; Grenii en 1294 ; Greigny en 1298 ; Grigniacum en 1316 ; Grenhi en 1321 ; Gregny en 1330 ; Gringny en 1526 ; Griny en 1559 ; Griniy en 1725; GrignyXVIIIe siècle ; Grigny depuis 1793 et 1801.
Le nom de la commune viendrait de Grinnius ou Grino, nom d'homme germanique, ou d'un nom d'homme roman, Granius.
Histoire
On trouve des seigneurs du nom de Grigny à partir du Moyen Âge sans pouvoir savoir à quelle seigneurie de ce nom ils se rattachent, :
Au XVIe siècle, Antoine de Bassecourt, écuyer et bourgeois d'Arras, est seigneur de Grigny (lès-Hesdin). Son descendant, Jean-Baptiste de Bassecourt, commandant général de la cavalerie de l'armée de Catalogne, puis général des armées du royaume de Naples obtiendra par lettres patentes de juillet 1690 du roi d'Espagne Charles II l'érection de sa terre de Grigny en marquisat (son blason d'azur à une bande d'argent chargée de trois croisettes de gueules est visible dans l'église de la commune). N'ayant pas d'héritier, il lègue sa terre de Grigny à sa sœur, Antoinette Philippe de Bassecourt, mariée à Louis de Salperwick. La terre de Grigny passe alors par alliance à La famille de Salperwick qui conserve le fief jusqu’à la Révolution.
C'est dans cette localité que s'est installé, en 1639, le campement de l'état-major de Charles de la Meilleraye. Il s'empara d'Hesdin en 1639 puis, ayant fait sa jonction avec Maillé-Brezé après la chute de Lens (1641), il ravagea les faubourgs de Lille et mit le siège devant Bapaume.
En 1789, Grigny faisait partie au temporel du bailliage d'Hesdin et suivait la coutume d'Artois. Au spirituel, son église, consacrée à Sainte-Gertrude était un secours de Marconne et faisait partie du doyenné d'Hesdin, dans l'ancien diocèse de Saint-Omer (aujourd'hui celui d'Arras).
Château
La présence d'un château, sur une tapisserie de Bayeux représentant Grigny, conduit le musée de France d'Opale Sud de Berck à entreprendre des fouilles dans les années 2010. Elles mettront au jour de nombreuses pièces datant du Moyen Âge attestant de la présence de ce château.
Les habitants de la commune sont appelés les Grignois.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006.
En 2021, la commune comptait 294 habitants, en diminution de 0,34 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 153 hommes pour 143 femmes, soit un taux de 51,69 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,7
7,8
75-89 ans
7,6
17,0
60-74 ans
25,1
20,3
45-59 ans
22,3
18,5
30-44 ans
14,7
15,2
15-29 ans
15,5
21,2
0-14 ans
14,1
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,6
5,5
75-89 ans
8,9
16,4
60-74 ans
17,8
20,3
45-59 ans
19,3
19,1
30-44 ans
18,2
18,1
15-29 ans
16,2
20,2
0-14 ans
18,1
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Sainte-Gertrude date de 1677. Elle fut construite sur un terrain donné par Jean-Baptiste de Bassecourt, seigneur de Grigny, à l'initiative de Placide de Brandt, abbé d'Auchy. L'église ancienne avait été bâtie dans les prairies du côté du Parcq,.
↑La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Outre la seigneurie de Grigny (au canton du Parcq), L.-E. de La Gorgue-Rosny précise l'existence de plusieurs autres fiefs de ce nom dans l'actuel département du Pas-de-Calais : Grigny près Engoudsent (Boulonnais), le hameau de Grigny entre Preures et Bezinghem, la ferme de Grigny près de Houllefort (Boulonnais), fief de Grigny à Wierre-Effroy, terre de Grigny tenue de la châtellenie d'Aire-sur-la-Lys etc. Ces fiefs ont pu donner naissance à plusieurs familles homonymes distinctes.
↑Charles de la Meilleraye, grand maître de l'artillerie de France, est lieutenant général des armées du roi en 1635. En 1636, le cardinal de Richelieu le dépêche à Port-Louis pour rendre la citadelle de la ville, lors du siège d'Hesdin.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bcomte de Loisne, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, vol. 24, Paris, Comité des travaux historiques, (lire en ligne), p. 176.
↑Institut archéologique du Luxembourg, Arlon Belgium, Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, (lire en ligne), p. 50.
↑Louis-Eugène de La Gorgue-Rosny, Recherches généalogiques sur les comtés de Ponthieu, de Boulogne, de Guines et pays circonvoisins, vol. 2, Boulogne-sur-Mer, impr. C. Le Roy, (lire en ligne), p. 695.
↑ a et bFélix-Victor Goethals, Miroir des notabilités nobiliaires de Belgique, des Pays-Bas et du Nord de la France, vol. 2, Bruxelles, Polack-Duvivier, (lire en ligne), p. 411.
↑Claire Couillez-Brouet, « Les « poubelles » du château de Grigny, racontent la vie du Ternois au Moyen Âge », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Camille Gaubert, « Le maire de Grigny a « rééquilibré le budget et amélioré le camping » : Le maire de Grigny, Marcel Deldique, ne souhaite pas lever le voile sur sa candidature aux municipales avant janvier 2014. Le retraité, qui siège au conseil depuis 2001, devient premier magistrat en 2008. Avant de lancer des travaux de rénovation, le maire a dû rééquilibrer le budget. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Canton du Parcq - Des nouveaux maires élus à Grigny, Incourt et Maisoncelle », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).