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Ligne de Béthune à Estaires | |
Date inconnue, croisement de deux trains à Locon. | |
Histoire | |
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Mise en service | |
Suppression | |
Exploitant | TA |
Infrastructure | |
Écartement des rails | métrique (1 000 mm) |
Exploitation | |
Dépôt d’attache | Béthune |
modifier |
La ligne de Béthune à Estaires surnommé « Maria » est une ancienne ligne de tramway qui a fonctionné entre ces deux villes entre le et le , exploitée par la compagnie des Tramways de l'Artois (TA).
Le est déclaré d'utilité publique l'établissement dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais d'une ligne de tramway entre Béthune et Estaires.
Les deux départements, chacun pour leur partie respective, concèdent la ligne à Théodore Fresson qui s'engage à la construire et l'exploiter à ses frais, sans subvention ni garantie d'intérêt d'aucun des deux départements. Il s'engage également à se substituer dans un délai de six mois (à la déclaration d'utilité publique) une société anonyme pour construire et exploiter le réseau. Théodore Fresson se voit substituer par décret du la société anonyme des Tramways de l'Artois (TA), cette compagnie fondée en a conçu divers projets de ligne dont celle de Béthune à Estaires,.
Au début du mois de , les travaux sont presque terminés et des essais menés en présence des ingénieurs de l'État se sont montrés concluants. La ligne est mise en service le dimanche . Partant de Béthune, la ligne suit la route de Béthune à Estaires par Essars, Locon, La Couture et La Gorgue.
Pendant la Première Guerre mondiale, une grande partie de l'infrastructure et du matériel roulant est détruite. La ligne est remise en service entre Béthune et Locon en et jusqu'à Estaires en .
Le terminus béthunois de la ligne est situé au sein du dépôt qui jouxte la gare de Béthune ; le dépôt est composé d'un quai pour les passagers, d'un bâtiment administratif, d'une remise et d'une halle à marchandises. La ligne partant du dépôt traverse la place de la gare puis passe à travers la ville en site banal pour ensuite continuer en accotement de la route de Béthune à Estaires par Essars, Locon, La Couture, La Gorgue et Estaires.
À Estaires, la ligne traverse la Lys sur le pont de la Meuse, ce dernier est détruit en lors de la Première Guerre mondiale et remplacé par un pont provisoire en pour permettre le passage du tramway lors du rétablissement du service jusqu'à Estaires, puis par un pont définitif en . La ligne continue ensuite à travers Estaires pour atteindre son terminus de la gare d'Estaires située rue de Lille à proximité du cimetière d'Estaires. L'ensemble comprend un bâtiment voyageur ainsi qu'une remise pour le matériel.
D'origine en , la ligne partant du dépôt de la ligne jouxtant la gare de Béthune, la ligne emprunte les axes suivantes : la place de la gare (François-Mitterrand), le boulevard Fédéric-Degeorges (Raymond-Poincaré), la place de Lille (Georges-Clemenceau), la rue du 11 Novembre, le boulevard Victor-Hugo, la place de la République, la rue Alexandre Ponnelle, la rue Paul Doumer pour arriver place du Marché aux Chevaux (Maréchal-Joffre).
Illustration | Modèle / type | Nombre | Numéros | En service | Hors service | Remarques |
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Weidknecht C1t | 3 | A1-A3 | ||||
SACM 1Ct | 4 | 1, 4-6 |
Auprès de la Société grenobloise de tramways électriques en 1904 :
La compagnie dispose par ailleurs de voitures à voyageurs à bogies et de divers wagons pour les marchandises.