Dans le monde d'aujourd'hui, Tramway de Charleville-Mézières est un sujet qui devient de plus en plus pertinent. Au fil des années, Tramway de Charleville-Mézières a suscité un grand intérêt dans la société, suscitant des débats, des recherches et différentes positions autour de cette question. Il est évident que Tramway de Charleville-Mézières a eu un impact sur nos vies d'une manière ou d'une autre, que ce soit au niveau social, culturel, économique ou personnel. Pour cette raison, il est important d'analyser et de comprendre en profondeur les implications et les conséquences que Tramway de Charleville-Mézières entraîne, ainsi que d'être conscient des tendances et des avancées qui se développent en relation avec ce sujet. Dans cet article, nous explorerons diverses perspectives et approches sur Tramway de Charleville-Mézières, dans le but de fournir un aperçu complet et enrichissant qui permet au lecteur d'approfondir ce sujet.
Ancien réseau Tramway de Charleville-Mézières | ||
Situation | Charleville, Mézières, Mohon | |
---|---|---|
Type | Tramway | |
Entrée en service | 1899 | |
Fin de service | 1914 | |
Longueur du réseau | 8,3 km | |
Lignes | 3 | |
Écartement des rails | Métrique | |
Propriétaire | Département des Ardennes | |
modifier |
Le réseau de tramway de Charleville-Mézières est un ancien réseau de transport urbain desservant la ville de Charleville-Mézières, dans le département des Ardennes de fin 1899 au début de la Première Guerre mondiale.
Le réseau fut mis en service le , mais le décret déclarant d'utilité publique ce réseau, confié à la Compagnie générale de traction date du . L'exploitation civile cessa en , lors de l'invasion d'.
L'armée allemande utilisa les tronçons encore utilisables pendant le conflit, sous le nom de tramway du grand quartier général, en référence au quartier général du Kronprinz (prince héritier allemand), qui se trouvait à Charleville et à Mézières. Le prix d'un trajet s'élevait alors à cinq pfennig.
Après l'armistice, le réseau, délabré, ne put reprendre son exploitation, d'autant que la ville de Mézières, qui avait subi d'importantes destructions, engageait la reconstruction de son centre et assurait le franchissement de la Meuse par des ponts provisoires.
Les conseils municipaux réfléchissaient à la reprise de l'exploitation par des autobus, et la société Auger, qui exploitait le Garage Moderne, obtint par arrêté du l'autorisation d'exploiter un tel réseau, jusqu'au rétablissement des tramways.
En 1929, la Compagnie des tramways céda ses indemnités au titre des dommages de guerre aux chemins de fer départementaux des Ardennes, compagnie de chemin de fer secondaire qui exploita la ligne Mohon – Mézières (Charleville-Mézières) – Prix-lès-Mézières - Sury - This – Neuville-les-This Clavy - Warby – Thin-le-Moutier – Signy-l'Abbaye – Lalobbe – La Neuville-lès-Wasigny jusqu'en 1948. Le réseau de tramway fut déclassé en 1933, sans avoir repris son fonctionnement après la guerre.
Le réseau était constitué de trois lignes :
En 1914, le réseau disposait de treize motrices et de trois remorques.
Un grave accident, qui fit plusieurs victimes, eut lieu le , au passage à niveau de Charleville, où une locomotive haut-le-pied provenant d'Hirson percuta un tramway venant de Mézières. L'accident était dû à un mauvais respect des consignes par le garde-barrière, qui avait ouvert le passage à niveau sans mettre à l'arrêt les signaux ferroviaires qui le protégeaient. Ce passage à niveau fut ensuite remplacé par un passage supérieur pour la voie ferrée, afin d'éviter le renouvellement de tels accidents.