Aujourd'hui, Tramway d'Étaples à Paris-Plage est un sujet qui suscite un grand intérêt et un grand débat dans la société. De nombreuses personnes sont curieuses d’en savoir plus sur Tramway d'Étaples à Paris-Plage, que ce soit en raison de sa pertinence aujourd’hui ou de son impact historique. Afin de faire la lumière sur ce sujet, nous explorerons dans cet article différents aspects liés à Tramway d'Étaples à Paris-Plage, de ses origines à son influence sur la société actuelle. Grâce à une analyse détaillée, nous chercherons à mieux comprendre Tramway d'Étaples à Paris-Plage et son importance dans le monde contemporain.
Ligne d'Étaples à Paris-Plage | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le tramway à la gare de correspondance d'Étaples. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Histoire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Mise en service | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Suppression | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Exploitant | EP | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Infrastructure | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Écartement des rails | métrique (1 000 mm) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Électrification | d'origine, 600 V | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Exploitation | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Longueur | 6,4 km | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Le tramway d'Étaples à Paris-Plage (EP) est une voie ferrée d'intérêt local à écartement métrique qui fonctionna durant les premières années du XXe siècle dans le département du Pas-de-Calais. Il relia, de 1900 à 1940, la station balnéaire du Touquet-Paris-Plage à la gare d'Étaples desservie par les trains de Compagnie des chemins de fer du Nord.
Exploité en traction électrique, cet itinéraire, long de plus de six kilomètres, supporta un trafic soutenu (jusqu'à 32 circulations quotidiennes durant l'entre-deux-guerres). Victime de graves destructions au début de la Seconde Guerre mondiale, le tramway cessa son activité en 1940 après quarante ans de service.
Le succès rencontré, à la fin du XIXe siècle, par la station balnéaire de Paris-Plage attira de nombreux entrepreneurs désireux d'établir une voie ferrée reliant ce lieu de villégiature à la gare d'Étaples située sur la ligne Amiens - Calais gérée par la Compagnie des chemins de fer du Nord. Une première demande émana, en 1892, de M. Charles Prévost qui sollicitait la concession d'un tramway de Paris-Plage à Étaples (le mot tramway doit être pris ici dans le sens d'une voie ferrée d'intérêt local établie en accotement de la voirie existante). Ce projet rencontra de nombreuses difficultés qui ajournèrent sa réalisation : problème de franchissement de l'estuaire de la Canche en raison de l'étroitesse de pont franchissant le fleuve, acquisition délicate des terrains nécessaires à l'établissement des infrastructures, hésitation sur le mode de traction à adopter (la traction hippomobile, un temps envisagée, fut abandonnée au profit de l'électricité permettant d'assurer un trafic plus soutenu, plus rapide et plus conforme à l'image de modernité que voulait se donner la station balnéaire à la mode). Malgré la déclaration d'utilité publique obtenue le 12 janvier 1895, l'affaire resta sans suite.
En 1898, le projet fut repris par de nouveaux entrepreneurs, sous l'égide de la banque Adam, qui fondèrent la Société du Tramway d'Étaples à Paris-Plage (E.P.) dans le but d'établir un chemin de fer à écartement métrique et à traction électrique entre les deux localités. La construction de l'itinéraire put commencer bénéficiant d'un décret prorogeant les délais d'exécution de la ligne initialement prévue et du réaménagement de l'ouvrage sur la Canche en 1899-1900. Le tramway, après une reconnaissance de la voie le 10 juillet 1900, fut mis en service le 15 juillet suivant sous le régime d'une autorisation provisoire d'exploitation,. La situation fut régularisée par une convention de rétrocession signée le 2 mars 1902 et le décret du 28 mai de la même année lui faisant suite.
Avant la mise en service du tramway, il existait, depuis le , un service d’omnibus, tiré par des chevaux, créé par un entrepreneur de Boulogne-sur-Mer, M. Leborgne, qui en avait la concession auprès de la compagnie des chemins de fer du Nord.
On assiste à partir de 1936, à la mise en place d'un service mixte aux heures creuses, bus et tramway, assuré par la compagnie d'autobus « L'Oiseau Bleu » de Théo Briche, entre Étaples et Le Touquet-Paris-Plage, en prévision de l'arrêt de la ligne de tramway.
La ligne fut gravement endommagée lors des combats de la Bataille de France en mai-juin 1940, le service fut interrompu ; il fallut toutefois attendre le 9 octobre 1940 pour que la fermeture définitive de l'itinéraire soit officielle. La voie ferrée fut déclassée en 1953, la voie démontée, le matériel subsistant mis à la ferraille.
La ligne, d'un développement de 6,4 kilomètres, partait de la cour de la gare d'Étaples (en bordure du quai impair), traversait la localité avant de franchir l'estuaire de la Canche par le pont de 1860, modifié. Il traversait Trépied, hameau de Cucq par l'avenue des peupliers, puis l'avenue d'Étaples, tournait à droite au café de l'Espérance pour emprunter l'avenue de trépied (avenue de l'Aéroport aujourd'hui) vers Paris-Plage. Il s'établissait alors en accotement du chemin de grande communication no 119 (actuelle avenue de Picardie) traversant la forêt, longeant les dunes de la pointe du Touquet, pénétrait dans Paris-Plage par l'avenue de Picardie avant d'emprunter l'avenue Louis-Hubert, puis d'arriver à son terminus rue de Paris (entre la rue Saint-Amand et la rue de la Paix).
La voie, établie à l'écartement métrique, était constituée de rails « Vignole » de 15 kg/m (puis de 18 kg/m après une opération de renouvellement de la voie) en accotement des routes ou de rails « Broca » de 36 kg/m noyés dans la chaussée dans la traversée des agglomérations. La ligne ne présentait pas un profil accidenté, mais pouvait accuser, sur de courts tronçons, des déclivités de 36 ‰ ; les courbes étaient susceptibles de s'abaisser, en milieu urbain, à 20 mètres de rayon.
Les tramways, par la présence sur une courte distance de deux voies, se croisaient dans la forêt du Touquet, chemin de grande communication no 119 (aujourd'hui avenue de Picardie), au niveau de la « Dune aux Loups ».
Les principales installations se localisaient aux extrémités de la voie ferrée. À Étaples, un bâtiment permettait des opérations de transbordement de messageries avec la ligne Nord. À Paris-Plage, le terminus de l'itinéraire ne bénéficiait, au début de l'exploitation que d'un modeste bâtiment-voyageurs en brique décoré de colombages en bois. Avec la croissance du trafic, une gare de plus grandes dimensions et de construction soignée, avec arcades, fronton et terrasse, fut construite rue de Paris au point de contact avec la ligne littorale desservant Berck-Plage. De nombreuses haltes jalonnaient la ligne, d'élégants petits bâtiments à colombages et toit de chaume permettaient aux voyageurs de s'abriter des intempéries, des bancs disposés à l'extérieur rendaient agréable l'attente à la belle saison. L'alimentation en courant continu de 600 V était assurée par une centrale à vapeur situé à Trépied, à l'angle de l'avenue de Trépied et de l'avenue d’Étaples, on y trouve également la remise à matériel roulant.
Liste des 9 haltes en partant de la gare d'Étaples :
Et connexion à la ligne Paris-Plage à Berck.
Cette société, a pour objet l'exploitation de la ligne électrique d'Étaples au Touquet-Paris-Plage, et a été autorisée par décret du .
Elle a été constituée par acte notarié passé le chez Me Oger, notaire à Étaples.
Le capital social est de 380 000 F, divisé en 800 actions de 475 F chacune.
Durée de la société : 75 ans.
Bureaux : Place de la Gare, Étaples.
Conseil d'administration en 1938 :
Statistique - Le nombre des voyageurs transportés a été :
En 1909, les prix étaient les suivants,
Jusqu'en 1914, la desserte de la ligne était assurée par 12 à 18 allers et retours quotidiens selon la saison (12 du 1er octobre au 31 mai, 18 durant la période estivale du 1er juin au 30 septembre) assurant la correspondance avec les trains du réseau du Nord en gare d'Étaples. Des billets communs au tramway et à la Compagne du Nord étaient d'ailleurs édités. En revanche, faute d'accord avec la société exploitante, la correspondance avec les convois de la ligne de Berck-Plage n'était pas effective ou relevait du simple hasard des horaires établis par chaque réseau. Le trajet durait 25 minutes en raison de la limitation de vitesse imposée au tramway dans la traversée des agglomérations et des arrêts marqués sur le parcours. Un service de bagages était offert aux voyageurs, ce qui nécessitait l'adjonction d'un fourgon en queue de convoi. Le trafic connut une forte croissance dans les années d'exploitation précédant la Première Guerre mondiale, passant ainsi de 43 000 passagers en 1900 à 117 000 en 1905.
Dans les années 1920 et 1930, jusqu'à 32 navettes circulaient quotidiennement, assurant, à certaines heures de la journée, un véritable service cadencé à la demi-heure.
Le parc moteur était constitué de motrices classiques de construction SACM - Thomson-Houston à deux essieux sur truck Brill, avec accès par plates-formes d'extrémité. Un archet permettait de capter le courant circulant par un fil de contact suspendu par consoles à des poteaux en bois. Sept motrices (numérotées de 1 à 7) furent livrées au tramway en deux séries : trois en 1900, quatre au cours de la première décennie du XXe siècle (les différences entre les séries portaient seulement sur le nombre de baies vitrées latérales).
Le matériel remorqué se composait de douze remorques à voyageurs à deux essieux (parmi lesquelles un nombre indéterminé, de deux à quatre, étaient ouvertes du type « baladeuse ») et de quatre fourgons à bagages.
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